Sur les 7 du Québec: Du Québec à Bombay en passant par les banquiers
John James Charest a déclenché les élections avant que le rapport officiel de la Caisse de dépôt et placement du Québec soit publié en février 2009. Les politiciens et les médias vous répètent que tout va bien, que le Québec et le Canada n’ont pas tant souffert de la débâcle économique, qu’on peut respirer et se détendre.
La Caisse de dépôt et placement du Québec est notre bas de laine de 150 milliards de dollars. Elle a investi 37% de notre argent dans des fonds de couverture dit (hedge funds) comme le Blackstone Group et autres. Ces fonds de couverture servent à écumer l’argent des fonds de pension et d’investissement. Ils servent à traire le lait de la population; une sorte d’aspirateur à argent. Nous avons été touchés et on ne veut pas nous laisser savoir si la Caisse a effectivement perdu autour de $30 milliards de notre argent dans ce racket financier. Notre régime de retraite du Canada a perdu 10 milliards, selon les chiffres qu’on nous donne.
Nous sommes lourdement endettés et réellement en récession. C’est ce qu’on va admettre au lendemain des élections. Allez voter en masse le 8 décembre, car Charest compte sur le fait que les gens n’iront pas pour avoir sa majorité. Il faut sortir les truands du gouvernement.
L’autre facette de cette histoire que personne n’ose toucher, mais qui est réellement l’éléphant dans le salon que personne ne veut voir, c’est les $75 milliards donnés par le Fédéral aux banques canadiennes qui ne sont pas nécessairement en trouble. 75 000 000 000 de dollars qu’on va rajouter à la dette d’environ 600 milliards sur laquelle il faudra payer les intérêts aux mêmes banquiers qui ont créé cette crise financière. Cela aura pour effet de changer toute la structure financière des gouvernements fédéral et provinciaux. Il faudra aussi couper dans les services sociaux pour arriver à absorber le choc que ce montant va engendrer.
Tout ça pour quelle raison? On se trouve à financer notre propre dette!
J’ai eu la chance d’avoir le professeur en économie à l’Université d’Ottawa, Michel Chossudovsky sur mon émission. Il est aussi le directeur de Mondialisation.ca et Global Research, deux sites qui reçoivent plus de 40 000 visiteurs par jour en provenance de partout dans le monde. Écoutez ce qu’il avait à dire à propos de cette sordide affaire.
Tout s’est déroulé sans que personne ne soit consulté tant au Parlement qu’au niveau de la population. Pas un mot n’est soufflé dans les élections ni dans les médias. Hallucinant. Comme si de rien n’était. Du terrorisme économique silencieux.
La bonne nouvelle? Nous assistons à une mort et une renaissance. Une bonne partie de la masse se réveille. L’information circule comme jamais auparavant. Plus qu’on est bien informé, moins que l’on peut être manipulé. Lorsque les gens commencent à réaliser ce qui se passe réellement, cela signifie que la partie est finie pour l’élite. Leur dernier ressort est d’utiliser la technique qui consiste à vous faire peur et de partir des guerres. La stratégie de la tension. Pensez-vous réellement que cette histoire à Mumbai (Bombay) est vraiment l’affaire de musulmans relié à l’Al Qaïda? Pourquoi ne pas se poser les trois questions élémentaires pour résoudre un crime: Qui a les moyens, la technique/méthodes et la motivation de perpétrer un tel carnage? Qui profite réellement en terme de pouvoir et financièrement?
Alors voilà, la balle est dans notre camp. Bien sûr qu’il y a une élite hors de contrôle. Mais en tout et partout, ils sont environ 10 000 et nous sommes autour de 7 milliards. C’est la fin d’un empire et son système, mais aussi la naissance de ce que nous voudrons vivre. C’est un moment de vérité. J’ai comme un goût de liberté, de paix et de fraternité. J’ai l’impression que ça va commencer avec une transparence totale du système bancaire et financier ainsi qu’en retournant la responsabilité de la création de la monnaie entre les mains des banques centrales contrôlées exclusivement par le peuple à travers leur serviteur, le gouvernement. Nous devons redistribuer tout l’argent qui nous a été volé et entassé dans les paradis fiscaux et les couloirs dissimulés de la haute finance qui profite de la misère humaine et des guerres. Cette dette de $600 milliards et le $75 de plus qui va s’y rajouter sont de la pure fraude, une trahison, un racket mafieux et nous ne sommes pas obligés de rembourser. Nous aurions pu nous servir de notre banque centrale pour créer cet argent au lieu de l’emprunter des banquiers privés avec intérêts. Nous avons déjà remboursé plus d’argent que ce que nous devons, seulement qu’en intérêts. Ces dettes nationales sont impossibles à rembourser. Annulons-les. Rayons ces dettes de nos livres. Zap, on repart à zéro. L’Argentine l’a fait et d’autres s’apprêtent à suivre cette voie.
Lorsque la population a peur de leur gouvernement, il y a tyrannie, mais lorsque le gouvernement a peur de la population, il y a liberté.
À nous de saisir l’opportunité.
François Marginean
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