Sur les 7 du Québec: Charest et la reine Élisabeth II: yes we can!
Charest et la reine Élisabeth II: yes we can!
C’est Obama qui serait fier de nous: nous avons opté pour du changement! Le Québec a apparemment choisi le grand John James Charest comme premier ministre une troisième fois consécutive, une première depuis les années 50 que même les Réné Lévesque, Lucien Bouchard et Robert Bourrassa n’ont pas su accomplir. Bravo! Nous avons donné à notre sauveur un gouvernement légèrement majoritaire. Le grand prêtre Paul Desmarais a donné sa bénédiction et le peuple peut maintenant rentrer chez lui, après avoir assisté au sacrifice de 83 millions de dollars sur l’autel de la démocratie.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On va pouvoir continuer paisiblement à vendre le Québec aux enchères sans être ennuyé par ces radicaux extrémistes de la gauche qui refusent de tout privatiser et être les esclaves des grands intérêts financiers. Qu’on les envoie avec Omar Khadr et Maher Arar se faire torturer à Guantanamo ou autre prison secrète américaine à travers le monde. Terroriste, va!
Amir Khadir, microbiologiste et co-leader du parti Québec Solidaire a été élu dans son compté de Mercier à Montréal. C’est une première pour ce parti politique qui risque bien de devenir la nouvelle alternative qui remplacera la fausse alternative de l’ADQ dont le chef Mario Dumont a maintenant démissionné. Monsieur Khadir a besoin de se tenir tranquille et de ne pas nuire aux opérations du secteur privé pour démanteler et privatiser la province pour des peanuts parce qu’avec un nom pareil, il se retrouvera avec nos deux malheureux compères mentionnés plus haut. Mmmm, avec le nom que je porte, je ferais mieux de me surveiller aussi.
Les copains conservateurs de John Charest l’attendent les bras ouverts à Ottawa dès qu’il aura terminé de privatiser le Québec et le mettre sous le contrôle complet des grands intérêts financiers tout en appauvrissant la population. Un brillant avenir est devant lui et les portes lui sont ouvertes pour monter au ciel et finalement être un jour Premier ministre de la grande et magnifique colonie de Élisabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi.
Nous avons pu constater en effet, bien que peu s’y soit réellement arrêté pour y penser, que le Dominion du Canada est une démocratie parlementaire et une monarchie constitutionnelle sous le nom d’Empire britannique. Pour éviter de voir son gouvernement tomber, Harper, le Robin des bois inversé, n’a eu qu’à aller boire une tasse de thé avec Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean et fermer le Parlement pour un certain temps. Tout ce qu’il y a de plus banal. Zap, on ferme le garage. On se revoit dans quelques semaines. «Yes we can».
Qui a vraiment le pouvoir dans cette colonie britannique?
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