Sur La vidure: RECETTE DE MON PÂTÉ CHINOIS SOCIAL
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Sur La vidure: RECETTE DE MON PÂTÉ CHINOIS SOCIAL
Voici un texte vraiment original qu'un lecteur a composé avec talent sur son propre blog, La vidure, suite à la lecture d'un de mes articles. Voilà un humour intelligent qui parle. N'hésitez pas à aller découvrir ce blog et la verve de la plume de l'auteur, Gaétan Pelletier.
À la suite de ce billet, je vous en ai profité pour publier un autre de la main du même auteur, mais cette fois à propos des assistés sociaux que sont les constructeurs automobiles. Excellent texte aussi!
RECETTE DE MON PÂTÉ CHINOIS SOCIAL
Le «pâté chinois» est un mets à trois étages.
Premier étage : Le steak haché
Prendre un humain, de préférence pas trop gras. ( Les pauvres et les gens de classe moyenne, sont la meilleure chaire).
Le sortir de son habitat naturel et le broyer.
Afin de bien broyer la viande, utiliser une série de lames invisibles pour que l’humain ne soit plus reconnaissable, ou «remontable», physiquement et psychologiquement.
Le triturer dans un grand tout, plat métallique ou de plastique pendant quelques décennies, de sorte que la viande à bouchers ( financiers, banquiers, administrateurs sans vision et sans culture) deviennent un animal, non seulement mort, mais sans référence à un contexte culturel d’appartenance.
Il faut qu’il en sorte broyé, défait.
C’est le but.
Déculturiser (sic) la chaire en ne lui accordant, à travers les institutions légales, écoles, etc., qu’un savoir figé et transmissible sans RÉFÉRENCES CULTURELLES. Sauf, celles, bien sûr du consumérisme à outrance.
Second étage : le maïs
Le maïs en crème est un maïs OGM placé en seconde couche de manière à ce que la chaire finisse dans quelques décennies complètement dénaturée, donc, brisée et charcutée par un processus de transformation déstabilisant sa structure chromosomique.
Le but étant de dénaturer l’être afin de maximiser le rendement de la recette nécessitant déjà trop d’investissements de la part des financiers. Le recours aux machines permettant alors de réduire le coût de production de la chaire afin d’engranger davantage de biens concentrés en une élite.
Troisième étage : La pomme de terre
La pomme de terre sociale est une couche en apparence blanche, quoique légèrement grillée ( il ne faut surtout pas brûler le plat), qui est l’image voulue du plat.
La pomme de terre, un fois blanchie par maints procédés, devient alors malléable et peut se sculpter à volonté selon les formes désirées des dirigeants.
Le but est d’afficher une pâte d’apparence blanche ( donc, propre et représentant la pureté).
À noter que cette couche nommée troisième étage est en fait celle qui apparaît en premier. Et cela est volontaire : c’est la couche du premier coup d’œil qui cache les deux autres couches. Épaisse, bien garnie, cet écran d’honnêteté est très souvent falsifié afin de faire disparaître l’arrière-goût de la pomme de terre reliée à la pauvreté.
Les Irlandais en savent quelque chose…
Pour plus de renseignements, concernant la recette, veuillez consulter les articles suivant :
COMMENT SAUVER L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
24-février-2009$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Si j’avais un char, ça changerait ma vi-e
J’irais m’ promener su’ l’ bord d’ la Gaspésie
Si j’avais un char, ça changerait ma vie
J’aurais l’ nez dehors et toi aussi ma jolie
Paroles et musique: Sylvie Choquette, Stephen Faulkner
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La danse de la pluie
Les «brailleurs» de fonds de l’industrie américaine de l’automobile passent leur temps à se déplacer pour quêter des milliards de dollars.
Selon une étude - non exhaustive - 8 sur 10 de ses quêteurs utiliseraient une voiture autre que celle fabriquée aux États-Unis.
Les amérindiens, pour qui j’ai une grande admiration pour leur culture, dansaient en période de sècheresse pour qu’il pleuve.
Les cravatés de l’industrie, ceux qui rigolent en voyant des amérindiens avec une plume sur la tête, devraient avoir honte : ils n’on pas de tête pour s’y planter une plume.
C’est tout de même ce que font les dirigeants, autour d’une table bien garnie, cérémonieusement pieux et hypocrites dans leur schizophrénie mensongère qui veut nous faire accroire qu’ils veulent se «priver» pour sauver l’industrie.
De vrais employés de garage, conseillers-vendeurs…
Ils dansent autour des politiciens afin de quémander la somme de toutes les sommes, celle qui nous assomme.
Combien?
Si vous voulez tricoter un gilet, et que vous voulez en faire une surprise, vous faites des mailles, mais sans montrer votre patron.
On ne saura jamais combien… Car en fait, c’est une collecte d’aumônes trimestrielle. Avec possibilité de prolongation…
Le banc de quêteux
Quand j’épluche la liste de recherches pour se rendre à mon blog, je vois souvent cette expression : banc de quêteux.
J’ai fouillé pour savoir ce que c’était.
C’est un banc qui servait autrefois aux quêteux qui parcouraient le pays. C’était un métier. Mendier…
Pourquoi un banc?
Pour qu’ils puissent se coucher sans entrer dans la maison afin d’éviter qu’ils infestent celle-ci de poux.
Ils étaient moins gros que celui-ci. La présente image est à la ressemblance d’un financier qui essaie d’infiltrer votre maison.
Et pour le banc de quêteux, si vous n’en avez pas, envoyez-le dormir dans une cour à scrap, ou encore dans ces parcs de voitures abandonnées ou saisies.
La solution finale
Pour «retaper» l’industrie automobile, ou pour la tuer tout simplement, je suggère au gouvernement qui nous cambriole portefeuilles et sacoches, de prendre ces milliards et les injecter dans «l’économie du peuple».
Procédure
Se débarrasser du surplus de production en donnant à des citoyens d’un pays des voitures.
Le gouvernement les achète au prix coûtant, voire moindre, et distribue des voitures selon des critères qui pourraient stimuler l’économie.
Exemple : Une famille composée de deux parents et de deux enfants, n’ayant pas de voitures, ou étant possesseur d’un tacot rouillé et agonisant pourraient se voir éligible au «programme».
Pour amortir le coût du «don», on demande un acompte équivalent à 10% de la valeur du coût de construction de la voiture.
Ensuite, on exige qu’il verse un montant mensuel équivalent à 20% de son salaire net hebdomadaire.
Exemple : Un employé travaillant au salaire minimum ne débourserait qu’environ 35$ par mois. La conjointe, la moitié, soit 17.50$ et 10 dollars par mois par enfant.
Total par an. Ce qui ferait environ 750$ par an par foyer.
J’ai appris toute cette mascarade en singeant les procédés habituels de l’économie de vendeurs de produits auto-destructeurs.
Ah! J’oubliais.
Qu’on écrive les contrats en toutes petites lettres…
Les effets
Cette procédure élimine en quelques mois les surplus - aux alentour de 30% - de production.
Ils enclenchent des revenus d’utilisation reliés à cet engin : essence, changements d’huile, vérifications, pneus, nouveaux revenus de taxes, vente de cire ( la fierté doit briller), et de produits de toutes sortes. Jusqu’aux petits sapins qui puent suspendus au miroir. À condition qu’ils soient fabriqués au pays du sapin. On pourrait utiliser les sapins de Noël, les recycler, ou en «sucer» les parfums avant de les couper, ou juste après.
Sorties et épandage de retombées économiques. Accidents - donc réparations - coup de fouet à l’industrie des assurances.
Et les marchands de pièces automobiles… Et les fonderies qui sont des fournisseurs de pièces, sous contractants…
L’industrie de l’automobile se remettrait au travail, le temps d’en construire une moins polluante et énergivore de l’énergie fossile.
PDG pour les nuls
Beau titre de livre!
Ça fait des décennies qu’on roule en se faisant rouler.
Je suggère donc un système corporatif où chaque citoyen deviendrait de par sa quote-part un pixel de PDG. La démocratie des affaires. Rien de moins..
Et pour ce faire, rien de plus pratique que de passer par l’internet.
P.S : Je vous réfère à un article de Pierre JC Allard sur le site des 7 du Québec.
Tout simplement parce que ce ne sont pas les idées qui manquent pour améliorer notre sort. La mienne est saugrenue, mais certaines sont sérieuses.
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