Émission de radio L'Autre Monde

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lundi 31 mars 2008

La Santé publique devrait mettre un peu de science dans le débat sur la fluoration

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Photo de treidling


Réponse publique au Dr Poirier (18-03-08), mise à l’attention des lecteurs par Gilles Parent ND.A. en collaboration avec L’Autre Monde et Les Nouvelles Internationales. Cet article a aussi été publié sur CentPapiers.


La Santé publique devrait mettre un peu de science dans le débat sur la fluoration


Si le Dr Alain Poirier, directeur national de santé publique, possédait une réelle compétence dans le dossier de la fluoration, il pourrait sûrement nous expliquer pourquoi la Direction de la santé publique de Montréal est incapable de fournir la liste des 27 000 études scientifiques qui, selon son site web, supporteraient la fluoration? Le Dr Christopher Clark, DDS, doyen de la faculté de dentisterie de l’Université de Colombie Britannique et expert, s’est étonné d’une affirmation aussi exagérée sur le nombre d’études.

Si le Dr Poirier avait lu la plus complète revue effectuée sur la fluoration, celle des Drs McDonagh et al, de l’Université York, il aurait su qu’il n’y avait, en 2000, que 3 246 études effectuées dans le monde. Pire, des 3 246 études, seulement 214 études, pour et contre, étaient de qualité suffisante pour être retenues.

Si le Dr Poirier avait aussi lu la revue du Conseil National de la Recherche des États-Unis (2006), il aurait réalisé que ce rapport soulève de sérieuses interrogations sur de nombreux effets toxiques de la fluoration sur la santé humaine.

Le Dr Poirier pourrait-il nous expliquer :

  • comment la Santé publique peut arriver à une réduction du double de la carie dentaire, soit de 20 à 50 % par la fluoration, alors que la revue de McDonagh doute même d’une réduction de 15 %, que l’Organisation mondiale de la santé n’y attribue qu’une maigre 15 % et que les Centers for Disease Control ne parlent que 18 % ?
  • pourquoi les études de Spencer et al. (1996), de Liefde (1998), de Locker et al.(1999), de Pizzo et al. (2007), de Hong, Levy et al. (2005), eux, ne trouvent pas de différence significative dans le taux de carie dentaire entre les villes fluorées ou pas?
  • pourquoi ne trouve-t-on pas de corrélation entre les taux de la carie dentaire et les pourcentages d’exposition de la population à la fluoration dans les différents états des États-Unis?
  • comment la fluoration pourrait-elle devenir efficace dans les populations défavorisées alors qu’elle ne démontre pas ou peu d’efficacité?
  • pourquoi Santé Canada n’a pas réussi à démontrer que le fluorure est un élément nutritif essentiel ?
  • pourquoi l’Association dentaire canadienne, l’American dental Association, les Centers for Disease Control, ainsi que le Comité de nutrition de la Société canadienne de pédiatrie, (Paedriatrics & Child Health, 2002), affirment que l’action des fluorures n’est que topique alors que vous prétendez à une action systémique ? Faites-vous partie des 75 % des professionnels de la santé qui ignorent encore ce fait scientifique (Yoder et al., 2007)?
  • pourquoi les taux inquiétants de fluorose dentaire de 20 à 50 % (CDC, 32 % aux USA) sont gardés cachés?
  • comment se fait-il que la Santé publique n’a pas encore averti publiquement les parents de jeunes bébés du Québec de ne plus préparer le lait maternisé avec de l’eau fluorée, en raison d’un risque trop élevé de fluorose dentaire?
  • pourquoi le fait que le fluosilicate de sodium n’est pas homologué comme produit pharmaceutique ou comme additif alimentaire par Santé Canada n’est pas connu?
  • pourquoi la U.S National Sanitation Foundation n’assure pas la responsabilité de son innocuité ou de son efficacité?

Nous avons rencontré les conseillers de la ville de Québec et ils ont réalisé que la fluoration ne répond tout simplement pas aux exigences de la science.

Gilles Parent, ND.A.

Coauteur de «La fluoration: autopsie d’une erreur scientifique»

1505 rue Decelles, bureau 2

St-Laurent, H4L 2E1

514-747-2259

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