Émission de radio L'Autre Monde

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lundi 11 février 2008

La CIA et le Mossad derrière 9/11 ?




La CIA et le Mossad derrière 9/11 ?


Kristian Bolduc


La nouvelle semble avoir été étouffée par les médias du monde depuis sa parution, en novembre 2007, dans le journal italien Corriere della sera.it. Pourtant, elle n’est pas banale et sort de la bouche d’un ancien Président italien, sénateur à vie et éminent professeur de droit, Francesco Cossiga.

Selon lui, les attaques du 9 septembre 2001 ne peuvent être l’œuvre que de la CIA et du Mossad, donc d’un plan concerté pour offrir aux États-Unis et à Israël un prétexte légitime sérieux pour renforcer leur hégémonie politique sur le monde Arabo-musulman et ses richesses naturelles.

Évidemment, son opinion est celle d’un ancien politicien de haut niveau dont le regard sur les services secrets et leur logique de fonctionnement est crédible. Et la suite des événements, dit-il au journal italien, lui donne raison : invasion illégale et immorale de l’Irak ; prétexte de protection d’Al Quaeda pour chasser un gouvernement – les Talibans – que les Américains ont porté au pouvoir en 1996 en Afghanistan ; déstabilisation du Liban ; renforcement du pouvoir régional sioniste ; noyautage du Soudan ; menaces militaires dirigées vers l’Iran ; légitimation nationale, par la propagande mensongère, d’agressions impérialistes par l’identification factice d’ennemis dangereux et menaçants dont la volonté, le nombre (surtout) et les qualités organisationnelles ont été exagérés artificiellement par une rhétorique médiatique au martelage abrutissant.

Il est impossible, selon Cossiga, que des hommes des cavernes (Men in caves) puissent déjouer le système de protection aérienne des ÉU, les vingt-six agences américaines, les douanes, les forces armées, etc. Il faut une énorme organisation – et la complicité de tous les joueurs impliqués – pour franchir les barrières des aéroports, du système de gestion du transport aérien et des forces armées. Seuls les services secrets – au service de l’exécutif politique – peuvent « ouvrir » la voie à un tel acte terroriste.

Il rejoint, en cela, les observations de plusieurs acteurs politiques et experts en services secrets européens, notamment les allemands Andreas von Buelow et Horst Ehmke, (voir "Patriots Question 9/11" ) ainsi que l’ancien chef de l’armée russe, Leonid Ivashov, qui réfutent unanimement la version officielle d’un acte de terreur étranger.

Plusieurs exemples, dans l’histoire des États-Unis, peuvent être ici utilisés pour comprendre cette prise de position de Cossiga et la logique qui sous-tend le fonctionnement de l’impérialisme de type britano-américain : 1898, explosion, par les services secrets du Président américain, du navire de guerre « USS Maine » à Cuba, laquelle explosion a servi de prétexte pour chasser les Espagnols de Hispaniola (260 militaires tués) ; 1914, coulage du navire britannique de ravitaillement chargé d’armes « Lusitania », lequel, parti de New York le 1er mai 1915 à destination de Liverpool, a été coulé par un sous-marin allemand en Irlande alors que l’amiral Fisher et Winston Churchill – premier lord de l’amirauté – ont donné l’ordre au croiseur Juno de se retirer de la région. Ce bateau de guerre servait de protecteur au Lusitania (1200 morts) (200 étasuniens à bord dont plusieurs périrent) ; 1940-41, avertissements répétées des services secrets à la Maison Blanche sur une attaque imminente de Pearl Harbour. Silence complet et inaction de l’exécutif de FD Roosevelt dont l’objectif est de trouver un prétexte pour faire entrer les É-U dans la seconde guerre mondiale (+ de 2200 militaires tués) ; 1963, dans le Golfe du Tonkin, un incident similaire à celui qui a été provoqué récemment par la marine étasunienne dans les eaux iraniennes, a entraîné le pays dans la guerre du Viêt-Nam ; les 1000 mensonges de la junte Bush-Cheney et les attentats (facilitateurs ou organisateurs) du 9/11 pour prendre le contrôle de territoires et de ressources au détriment de forces économico politiques montantes (Chine, Inde).

L’analyse de Cossiga et des autres experts, couplée aux livres de Ridgeway, Laurent, Mordant et autres Chomsky nous permettent de soulever un sérieux doute sur les auteurs de ces attentats.

Sources consultées :

1.Corriere

2.(Media with conscience)

3.ICH

4.William Blum’s Rogue State, un livre écrit par cet ancien employé du département d’état étasunien dont la démission, en 1967 en pleine guerre du Viêt-Nam, avait fait grand bruit

5.Philip Agee, Inside the compagny : CIA diary, livre publié en 1975 par cet ancien agent de la CIA sur les méthodes de l’agence




1 commentaire:

Anonyme a dit...

Francesco Cossiga, un des présidents de la République qui a le plus marqué lhistoire politique italienne récente, vient de faire une déclaration incroyable au Corriere della Sera, un des principaux quotidiens du pays: selon ses dires lattaque du 11 septembre 2001 aurait été planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad... Coup de folie? Illumination? Provocation? Quoi quil en soit pratiquement aucun média traditionnel na repris cette étonnante affirmation.

La suite sur ce lien : http://forum.aufeminin.com/forum/societe2/__f53801_societe2-Francesco-cossiga-president-italien-le-11-septembre-2001-serait-l-oeuvre-de-la-cia-et-du-mossad.html

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