Une histoire de la Barrick Gold Corp.
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La chaîne de l’or
Une histoire de
par Santiago O’Donnell
Mondialisation.ca, Le 26 octobre 2007
En septembre dernier, une des plus grandes mines jamais vues en Argentine a commencé à opérer à San Juan. Elle est si grande qu’elle traverse la cordillère et arrive jusqu’au Chili. L’histoire de
Au mois de septembre dernier, l’entreprise canadienne Barrick Gold Corporation (BGC) a commencé l’exploitation de la mine Pascua-Lama en Argentine et au Chili, « le premier projet minier binational qui élimine les restrictions naturelles qu’impose une frontière », a annoncé l’entreprise dans le journal El Diariode Cuyo. Avec un investissement total estimé à 1,25 milliard de dollars et des pointes d’extraction de jusqu’à un million d’onces d’or par an, il s’agit d’un projet important, qui crée un millier d’emplois et qui a reçu le soutien enthousiaste du gouverneur de San Juan, José Luis Gioja : « un vieux rêve des habitants de San Juan », selon lui.
Mais le projet a été la cible de critiques de plusieurs écologistes pour les dégâts que la mine pourrait causer à l’environnement, en particulier aux glaciers de San Juan [1]. De plus, la mise en route de la mine a lieu en plein débat sur la propriété des ressources naturelles en Amérique latine. Certains économistes mettent les avantages dont jouit le secteur minier en question dans un pays où l’exploitation publique exclusive est interdite. Ce qui est en jeu n’est pas négligeable : ces dernières années, les prix des minéraux ont explosé sur le marché mondial et ne semblent pas avoir de plafond.
Pour ces raisons, il est utile de rappeler l’histoire de cette firme, depuis sa fondation grâce à l’apport d’un célèbre traficant d’armes, en passant par le coup de main de Bush père pour qu’elle puisse s’établir aux Etats-Unis et par l’opération du même Bush avec le dictateur Suharto d’Indonésie qui déboucha sur une énorme fraude. Il faut aussi mentionner le rôle que jouèrent l’ex-président argentin Fernando De
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