Barrick Gold, la honte
Barrick Gold, la honte
Le harcèlement honteux de la part de Barrick Gold à l’endroit des trois auteurs de Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique et Les Éditions Écosociété atteint de nouveaux sommets. Barrick Gold, la plus importante société aurifère du monde, a envoyé le 19 septembre dernier une nouvelle mise en demeure à Alain Deneault, William Sacher, Delphine Abadie et la maison d’édition les enjoignant de cesser, «dans le cadre de la campagne de financement ou de solidarité, de lobbying politique, d’événements promotionnels, d’entrevues médiatiques ou sur des sites Internet», de qualifier de «pousuite-baîllon» la poursuite qu’elle leur intente.
Le bulletin d’information diffusé par Les Éditions Écosociété révèle que la lettre d’avocat avise les auteurs et l’éditeur de Noir Canada qu’ils s’exposent ce faisant à «davantage de dommages punitifs » et que leur « comportement rendra d’éventuelles rétractations, excuses publiques, ou actions réparatrices encore plus difficiles et embarrassantes».
C’est qu’il ne faut pas oublier qu’en mai dernier Barrick Gold a intenté une pousuite en diffamation de $6 millions à l’endroit des Édition Écosociété et des auteurs de Noir Canada. Maintenant, c’est le tour à une autre géante de l’extraction de l’or, Banro Corporation, de se joindre à ce type d’intimidation: ils ont déposé une seconde poursuite pour $5 millions contre les mêmes personnes.
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