L'Autre Monde: Liens relatifs à la chronique LNI du 24 juin 2007
- 24 juin 2007: Capitalisme et fachisme, le pouvoir des corporations
Nous rencontrons cette semaine Michael Brophy du groupe Aliments d'ici qui nous parle des enjeux d'une alimentation basée sur l'approvisionnement local. Dans la chronique Les Nouvelles Internationales, nous discutons des dérives de la globalisation.
Liens relatifs à la chronique LNI du 24 juin 2007:
Voici deux excellents articles qui documentent comment Big Business aime s'allier avec des régimes totalitaires fachistes pour maximiser son profit et pouvoir, comme dans le cas de la General Motors qui a activement supporté Hitler et le regime nazi durant toute la guerre, et comment Chiquita, ou la United Fruit Company n'a jamais hésité à utiliser la terreur et des squads de la morts pour protéger ses intérêts financiers en amérique du sud. N'oublions pas qu'on ne peut parler de fachisme sans parler de capitalisme. Leus deux sont intimement liés.
Hitler's Carmaker: The Inside Story of How General Motors Helped Mobilize the Third Reich
Global Research, May 5, 2007
General Motors World, the company house organ, covered the May Day event glowingly in a several-page cover story, stressing Hitler´s boundless affinity for children. "By nine, the streets were full of people waiting to see Herr Hitler go meet the children," the publication reported.
This was, after all, a meeting about business — one of many contacts between the Nazis and GM officials that are spotlighted in this multipart JTA investigation that scoured and re-examined thousands of pages of little-known and restricted Nazi-era and New Deal-era documents.
This documentation and other evidence reveals that GM and Opel were eager, willing and indispensable cogs in the Third Reich´s rearmament juggernaut, a rearmament that, as many feared during the 1930s would enable Hitler to conquer Europe and destroy millions of lives. The documentation also reveals that while General Motors was mobilizing the Third Reich and cooperating within Germany with Hitler´s Nazi revolution and economic recovery, GM and its president, Alfred P. Sloan, were undermining the New Deal of Franklin D. Roosevelt and undermining America´s electric mass transit, and in doing so were helping addict the United States to oil.
For GM´s part, the company has repeatedly declined to comment when approached by this reporter. It has also steadfastly denied for decades — even in the halls of Congress — that it actively assisted the Nazi war effort or that it simultaneously subverted mass transit in the
United Fruit : des bananes, des avocats et des mitrailleuses
Mondialisation.ca, Le 23 mai 2007
Créée en 1899, la compagnie bananière United Fruit s'est établie dans environ une dizaine de pays du continent. Les pionniers de l'empire de la banane ne furent pas des économistes, ni des comptables, ni des administrateurs d'entreprise ni encore moins, des philanthropes. C'était des spéculateurs, des aventuriers et des débrouillards disposés à s'enrichir par tout moyen.
En 1899 il chercha des associés et fonda à Boston l'United Fruit Company, la compagnie bananière la plus grande du monde, avec des plantations en Colombie, au Costa Rica, à Cuba, au Honduras, en Jamaïque, au Nicaragua, au Panamá et à Sain- Domingue. En peu de temps il devint propriétaire de 10% du territoire costaricain et se fit connaître comme « le roi sans couronne d'Amérique centrale ».
En 1928
La propriété de la terre cultivable est détenue à 75% par 2% de la population, et dans ce scandaleux pourcentage,
En 1952, quand le président Jacobo Arbenz tenta de réaliser une prudente réforme agraire au bénéfice de 100.000 familles paysannes,
Sous le prétexte du « danger communiste » au Guatemala, les frères Dulles font faire le sale boulot à
JOHN PERKINS
John Perkins spent three decades as an Economic Hit Man, business executive, author, and lecturer. He lived and worked in Africa, Asia, the Middle East, Latin America, and North America. Then he made a decision: he would use these experiences to make the planet a better place for his daughter’s generation. Today he teaches about the importance of rising to higher levels of consciousness, to waking up -- in both spiritual and physical realms -- and is a champion for environmental and social causes. He has lectured at universities on four continents, including Harvard, Wharton, and Princeton.
His Book, The New York Times bestseller, Confessions of an Economic Hit Man, (now in paperback), tells the story of his remarkable life. To learn more
His newest book, The Secret History of the American Empire, zeroes in on hot spots around the world and, drawing on interviews with other hit men, jackals, reporters, politicians, and activists, examines the new geopolitical crisis and what can we do to change things for the next generations. To learn more
In this groundbreaking primer to current events in the world, John Perkins explores moments of insight from his personal journey since writing Confessions, shares lessons learned from every region of the world and offers ideas about how we can change the world right where we are.To Learn more and listen
Le « développement » : Histoire d’une croyance et d’une domination occidentales.
Le « développement » comme religion moderne.
La principale force qui fait la séduction de ce discours plein de bons sentiments qui répand inlassablement ici, partout comme ailleurs la légende du « développement », est qu’il est d’abord une croyance et non une idéologie. Il existe ainsi sur le marché de la pensée comme sur celui des agences internationales remplies de « développeurs », une pléthore de pseudo-définitions imprécises, tautologiques et contradictoires du « développement », « fondées [d’abord] sur la manière dont une personne (ou un ensemble de personnes) se représente(nt) les conditions idéales de l’existence sociale » [1]. Car le terme de « développement » pourtant matraqué à longueur de journées par les médias, les politiques, les tiers-mondistes, les altermondialistes ou les libéraux, brille d’un principe originel de non-définition. Et c’est alors ce flottement du sens toujours hors du texte qui fait précisément du « développement » une croyance, une religion moderne, une mythologie programmée et non une idéologie marquée par la primauté de la conscience. Comme pour de nombreux autres mots de « l’archéo ou novlangue française » [2], ce flottement fait du terme de « développement » un de ces mots toxiques « qui s’infiltrent dans le sang comme une drogue, pervertissent le désir et obscurcissent le jugement. ‘‘ Développement ’’ est un des ces mots toxiques » [3].
Le « développement » : un mot toxique.
Comme l’écrit G. Rist, ces définitions du « développement » qui font « des références à l’épanouissement de la personne humaine ou à l’élargissement de la gamme des choix individuels ne sont d’aucune aide définitionnelle, puisqu’elles renvoient à des expériences individuelles (liées à des contextes spécifiques) qu’il est impossible d’appréhender par des caractères extérieures » [4]. Car en effet, si le mythe du « développement » renvoie dans son pseudo-fondement au développement de la « personne », Michel Henry a très bien vu « que ce nous appelons “ personne ”, au sens habituel du terme, est une sorte d’auto-objectivation » [5] qui ne correspond en rien à ce que nous éprouvons concrètement et réellement dans notre vie. Ainsi, le « développement » en arrive à faire référence à « l’épanouissement de la personne » par incapacité à penser l’en-dedans de toute expérience consciente : la subjectivité radicale et inobjectivable en tant qu’expérience immédiate d’un s’éprouver-soi-même, c’est-à-dire une auto-affectivité dégagée de tout phénomène conscientiel. Comme le disait Marx à la suite de sa magnifique découverte de l’individu comme praxis, l’individu n’est jamais ce qu’il dit sur lui-même, ce que l’on dit sur lui, ou encore ce qu’on lui fait dire. Car « ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur vie, c’est leur vie qui détermine leur conscience » (Marx). Ce que l’on appelle « personne » est alors une simple auto-représentation qui plus particulièrement dans le cas de son intégration aux principes mis en avant par le « développement », n’est que ce que les experts en développement se représente(nt) comme les conditions idéales de leur propre existence sociale.
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- ~Global Research
- ~What Really Happened
- ~Information Clearing House
- ~Prison Planet
- ~AMERICA: FREEDOM TO FASCISM
- ~Le Monde Diplomatique
- ~Le Couac
- ~Snowshoe Films
- ~Democracy Now
- ~Courrier International
- ~If Americans Knew
- ~Global Elite- Exposing Secret World Government
- ~Weather Wars
- ~Aerosol Operation-
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