Émission de radio L'Autre Monde

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dimanche 25 juin 2006

Le complot terroriste de Toronto et celui du Sears Tower, Chicago








Le complot terroriste de Toronto et celui du Sears Tower, Chicago



Le complot terroriste de Toronto et le programme politique de l’establishment canadien

Pour lire ce tres excellent texte d'analyse en entier, cliquer sur le lien ci-haut. J'ai copier ici le plus important du texte, mais le tout est a lire en entier a mon avis. Tres eclairant et demontre clairement comment cette histoire de terrorisme au Canada est une belle et grande operation psychologique contre les canadiens pour les faire accepter l'idee de vivre dans la peur et de penser que notre bon gouvernement va nous proteger des mechants en se donnant plus de pouvoir, ainsi qu'a la police; nous surveiller encore plus, pour finalement pouvoir mener sa politique domestique et etrangere de droite neoconservatrice calquee sur celle de Bush et les USA, comme par exemple envoyer nos soldats se faire tuer pour rien dans une occupation immorale de l'Afghanistan.

Autre coup d'eclat aussi au USA avec une autre suppose menace terroriste qui visait semble t'il a faire sauter la Sears Tower a Chicago.

Nous vivons dans un film geant, un scenario sortit tout droit d'Hollywood. C'est tout simplement pas croyable!


par Keith Jones

Le 19 juin 2006 WSWS.org


Le présumé complot terroriste de Toronto est présentement utilisé par l’élite dirigeante du Canada pour rapidement faire accepter à la population, sans qu’elle ne s’en rende compte, une importante poussée vers la droite des politiques étrangères et intérieures du Canada.
En créant l’image d’un Canada pris d’assaut par Al-Qaïda et des terroristes islamiques «de l’intérieur», le gouvernement conservateur, l’establishment de la sécurité nationale, les médias, et la malléable opposition officielle tentent de surmonter la résistance populaire à la participation du Canada à des guerres, à une plus étroite collaboration avec l’administration Bush, à une plus grande intégration économique et géopolitique avec les États-Unis, et à l’augmentation des pouvoirs répressifs de l’État.
Le premier ministre Stephen Harper a été prompt à présenter le présumé complot terroriste de Toronto comme la preuve qui confirmait ses affirmations que le Canada n’était pas immunisé contre le terrorisme. Il a aussi présenté le présumé complot pour justifier le rôle accru du Canada dans la répression de l’opposition au gouvernement afghan de Hamid Karzaï, mis en place par les États-Unis.


«Ce pays est une cible terroriste autant que les États-Unis», a affirmé Harper lors d’une entrevue à la radio. «C’est pourquoi, non seulement le gouvernement agit nationalement contre les menaces terroristes, mais nous travaillons internationalement, en Afghanistan et à travers le monde, pour gérer ce problème».


La mise au jour du réseau terroriste de Toronto survient à un moment critique pour le gouvernement conservateur, au pouvoir depuis quatre mois, et pour le milieu de la sécurité nationale du Canada. Le mois dernier, le gouvernement Harper avait pris la décision très controversée de prolonger et d’accroître la mission de contre-insurrection des Forces armées canadiennes en Afghanistan.


Le Parlement procède actuellement à une révision légale de la Loi antiterroriste canadienne. Adoptée en décembre 2001, cette loi a créé une nouvelle catégorie de crimes politiques pouvant entraîner des peines plus sévères, autorisé l’État à forcer des témoignages, et étendu la prérogative de l’État à empêcher, dans des cas de terrorisme, les accusés, leurs avocats, et le public d’avoir connaissance de la nature et de la source des preuves contre eux.

Et la semaine dernière, la Cour suprême a entendu une récusation sur la constitutionnalité des «certificats de sécurité nationale», instrument légal permettant à l’État de détenir des personnes, sans accusation.
Un scénario bien connuL’élite dirigeante canadienne suit le scénario international consistant à utiliser une menace terroriste nettement exagérée pour mettre de l’avant un programme de droite préconçu.


Des sources policières ont admis que les forces de sécurité avaient placé au moins certains des 17 présumés terroristes de Toronto sous surveillance depuis 2004 et avaient assez de preuves pour arrêter plusieurs d’entre eux il y a des mois de cela, mais ont choisi de ne pas le faire. Le SCRS et la GRC ont plutôt laissé grandir le complot terroriste afin de pouvoir mieux l’utiliser pour justifier les affirmations officielles que le Canada est en première ligne dans la guerre au terrorisme et orchestrer des arrestations au moment jugé le plus propice à favoriser leurs objectifs et ceux du gouvernement.

C’est seulement après que les présumés terroristes aient accepté une livraison par des policiers en civils de 3 tonnes de ce qu’ils croyaient être, selon des comptes rendus de presse, un engrais pouvant servir à la fabrication de bombes que la police a mené une descente pour «démanteler le complot terroriste». En plaçant un apparent matériau à bombe entre les mains des présumés terroristes, le SCRS et la GRC cherchaient à donner de la crédibilité à leurs affirmations que le groupe de Toronto, formé en majorité de jeunes hommes et de garçons, avait la «capacité» de faire un carnage.

Autre geste théâtral, des membres de la police tactique armés de mitrailleuses ont été mobilisés pour les comparutions en cour des accusés, ces derniers étant enchaînés aux mains et aux pieds pendant toute la durée des procédures légales.
Les médias de la grande entreprise, il faut le souligner, ont été à la fois complices et acteurs clés dans la tentative du gouvernement conservateur et des forces de sécurité de semer la peur parmi le public. Au lieu de juger d’un oeil critique les affirmations du gouvernement, du SCRS et de la GRC, les médias ont monté un blitz de sensationnalisme dont le but était d’amplifier et d’embellir les affirmations des autorités que seule la prompte intervention des forces de sécurité ont épargné aux Canadiens une ou plusieurs atrocités terroristes.

Les médias et des politiciens libéraux et conservateurs en vue se plaignent depuis longtemps du fait que les Canadiens ne «comprennent rien» quand il s’agit de terrorisme, voulant dire par là que le public a fait preuve de résistance à leurs appels pour que le Canada augmente les budgets et pouvoirs des forces canadiennes de sécurité, coupe dans les dépenses sociales pour élargir et réarmer les Forces armées canadiennes (FAC), et suive l’exemple des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Australie dans l’adoption d’une politique étrangère beaucoup plus «musclée».Une audience du comité sénatorial sur la sécurité nationale et la défense, tenue en février 2005 à Victoria en Colombie-Britannique, jette une lumière sur les conceptions qui règnent dans les cercles dirigeants.

Des membres de la chambre haute du parlement canadien et un ancien haut gradé des FAC et de l’OTAN déploraient le fait que les Canadiens ne croyaient pas leur sécurité compromise et se lamentaient de l’«échec» des politiciens du pays à défendre vigoureusement une hausse des dépenses militaires malgré une grande opposition populaire. Tommy Banks, alors sénateur libéral, les a interrompus pour dire que la clé pour changer l’attitude du public envers l’armée et la sécurité nationale était un meilleur leadership politique «ou une attaque».

Poursuivant l’idée de Banks, le contre-amiral retraité des FAC, Ken Summers, a déclaré: «Oui, et cela nous ramène au 11 septembre. Nous l’avons oublié…. Je souhaite presque, Dieu nous en garde, qu’il y en ait juste un petit ici, qui ferait comprendre aux Canadiens que ceci est important.»




Canada: A Galloping Police State?

After five years of what can only be described as intense “terrorism envy” by our security establishment —with their repeated predictions of terrorist acts in Canada — the country has moved up a notch, to terrorism frenzy.
The discovery of an alleged conspiracy by 17 Muslim men to attack facilities in Toronto and kidnap parliamentarians (as well as beheading the prime minister) — ostensibly to get Canada to withdraw from Afghanistan— came just in time before parliament debates the renewal of our post-2001 anti-terrorism legislation, and when support for Canada’s all out military involvement in Afghanistan is softening by the day.
The June 2 arrests were done with massive police involvement. Snipers on rooftops, in full glare of the notified-in-advance media, guaranteed 24-hour TV coverage and screaming headlines, topped off by a full court press conference by the CSIS and the RCMP.
A full-fledged national crisis was born, fueled by rumours and fear. Our whole national security was at stake, and Islam, and to a lesser degree, multiculturalism, was to blame, for enabling such individuals to function underneath our very noses.
A new term, “home-grown terrorists,” was slammed into our vocabulary overnight. While the frightening picture of religion-driven extremists was bombarding our senses, the lawyers of the accused complained that they could not find out what the evidence against their clients was, could not even talk to them without armed police presence.
Two weeks after the arrest, the accused and their lawyers are still in the dark about what led to the extreme charges. The accused are kept in solitary confinement, forced to sleep with lights on and woken every half-an-hour during the night.A media ban has been imposed, preventing the press and the lawyers from exposing the exact nature of the information or discussing the court proceedings.


Indictment reveals little hard evidence of terrorist plot

Except for Abraham, an illegal immigrant from Haiti, and Lemorin, a legal permanent resident from Haiti, all are U.S. citizens, a spokeswoman with the U.S. attorney's office in Miami said.

They are charged with two counts of conspiring to support a foreign terrorist organization, one count of conspiring to destroy buildings by use of explosives and one count of conspiring to wage war against the government. Each faces a maximum sentence of 70 years.

In Washington, Attorney General Alberto R. Gonzales said the arrests highlighted the dangers of "homegrown terrorists." He compared the men with community conspirators involved in the 2005 London bombings and the 2004 Madrid train attack.

"Today terrorist threats may come from smaller, more loosely defined cells who are not affiliated with al-Qaida, but who are inspired by a violent jihadist message, and left unchecked, these homegrown terrorists may prove to be as dangerous as groups like al-Qaida," Gonzales said.
In Miami, Acosta said, it hardly mattered that the men appeared to be better dreamers and talkers than terrorists.
"They had the intent. They had the desire. They took steps toward accomplishing their mission," he said.

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