L'Autre Monde 29 août 2012 : Élections Québec 2012 et la Démocratie Contractuelle - Invité spécial Pierre JC Allard
L'Autre Monde 29 août 2012 : Élections Québec 2012 et la Démocratie Contractuelle - Invité spécial Pierre JC Allard
L'Autre Monde 29 août 2012
120 min / Radio de l'UQAM, CHOQ FM
Nombre d'émission: 216
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C'est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l'émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l'Université du Québec à Montréal !
6 Démocratie contractuelle
600 Manifeste du Mouvement pour la Démocratie Contractuelle601 Une démocratie à bâtir
602 Le test de la démocratie
603Une démocratie en tutelle
604 Démocratie contractuelle
605 La binominale à deux tours
606 L'information électorale
607 Les partis politiques
608 Le pouvoir exécutif
609 L'Assemblée législative
610 Les porte-parole
611 Les Grands Électeurs
612 Les Conseillers
613 Sondages et référendums
614 Le service après vote
615 Le choix du Chef de l'État
616 Démocratie régionalisation
617 Le droit à la dissidence
618 L'État et l'individu
619 Enquête Sondagem 1996
620 Mémoire aux Etats généraux sur la réforme des institutions démocratiques
DEMOCRATIE CONTRACTUELLE
DC
LE POUVOIR DE CHANGER LES CHOSES
LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
- Rien, dans notre système politique actuel, n'oblige un politicien à remplir ses promesses. Un politicien peut dire n'importe quoi avant et faire n'importe quoi après une élection. Ce qui a été dit n'a pas valeur de contrat. Est-ce bien ce qu'on a en tête quand on parle de démocratie: un mandat en blanc pour faire n'importe quoi ? Non, bien sûr, n'est-ce pas ? Eh bien vous avez tort ! La réponse est &laqno;oui ». Dans une démocratie représentative, le gouvernement élu peut faire n'importe quoi.
Les députés ne font pas ce que les électeurs voudraient qu'ils fassent, mais ce que leur parti leur dit de faire. Ce n'est pas un abus de confiance, ni de la fausse représentation, c'est la règle actuelle du jeu. Un député doit voter selon la ligne de son parti, sans quoi il en est exclu; ce qui signifie qu'il ne sera sans doute pas réélu.
VERS LA DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE
Dans la DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE les rôles des partis, de leurs chefs et des députés sont différents. L'élection est un contrat accordé par la population à un parti pour qu'il applique son programme. Les députés sont ceux qui surveillent l'application du contrat. La démocratie contractuelle est un effort ultime pour redonner à la politique une image d'honnêteté, d'efficacité et de démocratie réelle. Pour ce faire il faudrait :
- Que soit élu, dans chaque circonscription électorale,
dès la prochaine élection générale, un député
INDÉPENDANT qui ne sera au service d'aucun parti, mais qui se sera donné
pour seule mission de représenter ses électeurs ;
- Que ces députés indépendants, majoritaires
à l'Assemblée nationale, s'engagent à voter un amendement à
la loi électorale distinguant pour l'avenir, comme aux États Unis,
le pouvoir législatif (les députés) du pouvoir exécutif
(le gouvernement), imposant à ce dernier l'obligation stricte de réaliser
le programme sur la foi duquel il aura été élu ;
- Que, par la suite, l'Assemblée nationale décrète
la tenue d'une élection générale pour désigner le futur
Premier Ministre et son équipe (le gouvernement) au suffrage universel à
deux tours, comme le Président l'est en France ;
- Que le Premier Ministre élu et son équipe gouvernent le Québec sous le contrôle vigilant de l'Assemblée nationale souveraine, laquelle pourra les révoquer s'ils ne respectent pas leurs promesses.
Au lieu de députés qui représentent des partis, nous élirons des députés indépendants qui représenteront leurs électeurs, et dont le mandat sera de vérifier si le Premier Ministre élu et son équipe (le gouvernement) respectent bien leur programme.