Émission de radio L'Autre Monde

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samedi 4 septembre 2021

Droits inaliénables, privilèges, liberté et sécurité - Notions historiques oubliées

Le concept de libertés et droits inaliénables versus les privilèges est crucial et il semble, à la lecture et la réaction de la population en général et du traitement médiatique des médias, que la majorité des gens ont oublié la signification radicale et profonde de ces deux choses, ou ils l'ignorent totalement.

Dire que nos ancêtres ont combattus et beaucoup sont morts pour nous léguer ces droits et libertés, qu'on jette aujourd'hui dans les poubelles, sans comprendre de quoi il s'agit réellement.

Le peuple et les individus ont des droits et libertés qui sont dits "divins", dans le sens qu'ils sont au-dessus de l'autorité des gouvernements. Ils ne sont pas octroyés par les gouvernements, ils sont naturels et intouchables. Les privilèges découlent, eux, des autorités. C'est un monde de différence, et à la lecture de plusieurs commentaires, les gens semblent ignorer l'importance capitale et la différence entre les deux.

Nous sommes tous en train de faire des choix, en tant qu'individus et en tant que société, concernant ces grands concepts. Des conséquences inévitables et sérieuses vont découler de ces choix. Chacun est responsable, dans son for intérieur, dans sa conscience, de ces choix. 

Ils nous apporteront soit de l'harmonie, conscience et de l'amour, ou de la peur, division et haine.

Bonne chance.


FM

 

 


La sécurité avant la liberté


Libarté !

Que les Québécois soient en général satisfaits de la gestion de crise très prudente du gouvernement Legault n’a rien d’étonnant. Il n’en va pas de même de ces intellectuels incapables de voir que la préservation des libertés est incontestablement l’un des grands enjeux auxquels sont confrontées toutes les démocraties libérales à notre époque.

Comment oublier l’impact implacablement liberticide de l’expansionnisme chinois, combiné à la généralisation de technologies numériques permettant de contrôler n’importe qui, n’importe où, à n’importe quel moment ? Sans parler de cette culture du bannissement (cancel culture) remettant fondamentalement en cause la liberté d’expression.

Cela n’empêche pas le mot même de liberté d’être rabaissé de façon indigne dans ces milieux bon chic bon genre où on ne parle plus, en ricanant, que de libarté, réduisant cette cruciale valeur de civilisation à une lubie de colons complotistes.

Il s’agit en fait de l’une des caractéristiques de la façon dont la crise est vécue ici. Que l’observation des consignes sanitaires y soit la règle, que le phénomène des complotistes y soit objectivement marginal, n’empêche pas de continuer à associer automatiquement toute critique à ces derniers.

Pour une idéologie sanitaire devenue hégémonique, l’accusation d’être un complotiste est devenue l’équivalent de celle d’être un hérétique pour le dogme catholique d’antan. 

 

Souveraineté impossible

 



Passeport vaccinal : le sens des mots...

https://www.journaldemontreal.com/2021/09/03/passeport-vaccinal--le-sens-des-mots

Auteure:  Nathalie Elgrably

Droit

Jusqu’à mardi, nous avions tous le droit de manger dans un restaurant ou d’aller au cinéma. Aujourd’hui, l’accès à ces lieux est un privilège réservé aux titulaires du passeport, et à condition qu’ils présentent une pièce d’identité. 

Ainsi, sans débat, des droits théoriquement inaliénables ont été instantanément convertis en privilèges. Nos ancêtres qui ont payé de leur sang la préservation de ces droits doivent se retourner dans leur tombe !

Certains jubilent à l’idée que les non-vaccinés soient condamnés à une mort sociale. Soit ! Mais il reste que, vacciné ou non, pro-passeport ou anti-passeport, la transmutation des droits en privilèges nuit à tout le monde.  

Fragile  

Nous sommes tous lésés, car, par définition, un privilège est fragile puisqu’on ne l’obtient qu’à condition de répondre à certains critères. Il nous rend donc vulnérables puisqu’il peut être révoqué dès que les critères changent. N’allons donc pas croire que seuls les non-vaccinés sont punis par l’imposition du passeport.

Les vaccinés le sont tout autant. Peut-être même le sont-ils davantage, car ils ont fait « l’effort » de relever leurs manches et de s’exposer aux effets secondaires du vaccin. Et comment les récompense-t-on ? En remplaçant leurs droits par des privilèges, en subordonnant leur liberté à une preuve vaccinale, et en banalisant le contrôle d’identité.

 

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