Émission de radio L'Autre Monde

Émission de radio L'Autre Monde

mercredi 13 novembre 2013

Des ingrédients de vaccins et d'OGM nocifs, de la radioactivité pour les européens et les grands génocidaires de la planète



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L'Autre Monde 13 novembre 2013 : Des ingrédients de vaccins et d'OGM nocifs, de la radioactivité pour les européens et les grands génocidaires de la planète
 
Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L'Autre Monde 13 novembre 2013

90 min / Radio de l'UQAM, CHOQ FM
 
 
Nombre d'émission: 248

Diffusion en direct : Mercredi à 14:00h
Animateur(trice) : François Marginean
Réalisateur(trice) : François Marginean
Archives d'émission
 



Au programme cette semaine: 


Nous abordons le dossier des OGM et de la vaccination dans la troublante perspective de dépopulation mondiale via l'infertilité progressive qui nous afflige et peut-être pas par accident peut-on observer, si on pousse notre recherche moindrement...


D'un autre côté, la population générale et plus particulièrement celle d'Europe vient d'être abandonnée en autorisant légalement son exposition à des niveaux de radioactivité jusqu'à 20 fois plus élevés et on retrouve même du poisson contaminé au césium 137 de Fukushima en Suisse!

Nous abordons aussi les sujets chauds comme ceux de l'empire Goldman Sachs, du Pape François, émissaire de Washington en Amérique du Sud et de l'empoisonnement de Yasser Arafat par Israël. 



C'est en rendez-vous le mercredi 14h sur les ondes de CHOQ FM, la radio officielle de l'Université du Québec à Montréal !
 


***Hyperliens vers les sources des informations discutées sur l'émission d'aujourd'hui:  





Les 7 ingrédients les plus répugnants dans la fabrication des vaccins


Dans la même rubrique:

Samedi 2 Novembre 2013 - 13:12 Héritage incertain: effets transgénérationnels des expositions à divers produits chimiques (y compris ceux des vaccins)

Dimanche 27 Octobre 2013 - 11:36 Ce que l'industrie du cancer ne veut pas que vous sachiez


Samedi 2 Novembre 2013

Jeffry John Aufderheide, Vactruth  28 octobre 2013.
 
 
Les parents ont le droit de comprendre ce qui est injecté dans le corps de leurs enfants. La production de vaccins fait appel à plusieurs ingrédients répugnants. En outre, les composants utilisés au cours du processus de fabrication peuvent blesser les convictions personnelles, religieuses ou éthiques.
 
Il convient en outre de ne pas oublier le langage coloré utilisé par la communauté scientifique (qui utilise des mots comme « purifié » etc.), comme le coût de certaines de ces substances.
 
En lisant cette liste, il convient aussi de savoir que les lignées cellulaires et les vaccins sont souvent contaminés. La chose est souvent camouflée sous l’expression : « agents adventices ».
 
#  1 -  Cellules de fœtus avortés
 
Sur les notices de vaccins, les cellules de fœtus avortés sont désignées par l’expression : « cellules diploïdes fœtales humaines ». Deux lignées de cellules de fœtus avortés, WI-38 et MRC-5 ont été cultivées en laboratoire depuis les années 1960.
 
Ces cellules sont utilisées pour cultiver des virus qui sont ensuite récoltés et traités pour produire les vaccins.
 
De quels vaccins s’agit-il ?  Le vaccin DTCa, le vaccin contre l’hépatite A, le vaccin contre l’hépatite B, le vaccin ROR (Rougeole, Rubéole, Oreillons), le vaccin contre la rage, le vaccin contre la varicelle, le vaccin contre l’adénovirus.
 
#  2  -  Sérum sanguin de fœtus de veau avorté
 
L’une des méthodes les plus grotesques utilisées dans la fabrication des vaccins est la récolte du sérum fœtal bovin. Ce sérum fournit le bouillon de culture pour permettre aux virus de se développer.
Comment récolte-t-on le sang ?
 
Selon le site Humanae Research Australia :
 
« Après avoir abattu et saigné la vache dans un abattoir, l’utérus de la mère qui contient le fœtus du veau est enlevé au cours du processus d’éviscération (ablation des organes internes de la mère) et transféré ailleurs pour la récolte du sang. Une aiguille est insérée entre les  côtes du fœtus pour aboutir directement dans le cœur. Le sang est ensuite aspiré dans une poche stérile. Ce processus vise à minimiser le risque de contamination du sérum par les micro-organismes du fœtus et de son environnement. Seuls les fœtus âgés de plus de trois mois sont utilisés parce qu’autrement, le cœur serait trop petit pour être percé. Une fois recueilli, on laisse le sang se coaguler à température ambiante. Le sérum est ensuite séparé par un processus connu sous le nom de « centrifugation réfrigérée. » [1]
 
De quels vaccins s’agit-il ?
 
Vaccin ROR (Rougeole, Oreillons Rubéole) le vaccin contre le Rotavirus, le vaccin contre  l’Adénovirus, le vaccin contre la Varicelle.
 
#  3 -  Cellules provenant de chenilles légionnaires
 
La FDA a approuvé le vaccin Flublok le 16 janvier 2013. Cette nouvelle technologie  est présentée comme étant la vague de l’avenir. Elle utilise une lignée cellulaire d’insecte (expresSF+®) qui est dérivée de cellules du légionnaire d’automne, le Spodoptera Frugiperda.
 
La notice du vaccin mentionne également :
 
« Chaque dose de 0,5 ml de Flublok peut également contenir des quantités résiduelles de protéines de baculovirus et de la cellule hôte (≤ 28.5 mcg), baculovirus et cellulaire DNA (≤ 10 ng) … » [2]
 
De quel vaccin s’agit-il ?
 
Le vaccin contre la grippe.
 
#  4 - Cellules de reins de singes
 
Comme mentionné plus haut, le tissu de rein de singe est utilisé pour permettre la croissance de certains virus utilisés dans la production des vaccins. Il existe encore une énorme controverse quant à l’utilisation de ces cellules, et quant à leur rôle contaminant dans le vaccin polio des années 1950.
 
Cette histoire est bien racontée par une courageuse scientifique Bernice Eddy dans les journaux du Congrès.
 
A la page 500 du document The Executive Reorganization and Government Research of the Committee on Government Operations United States Senate, Ninety-Second Congress, Second Session [1972] , on peut lire:
 
« La seule crise grave concernant le vaccin, et qui s’est produite depuis l’épisode de la poliomyélite, au milieu de l’année 1961,  a été la réalisation que, le virus qui provoquait des tumeurs chez les hamsters, contaminait les vaccins polio et les vaccins contre l’adénovirus. Le virus appelé SV40 se trouvait dans les vaccins et survivait après le traitement au formol. » […]
 
Page 502 :
 
« En 1954, Eddy qui était agent de contrôle de la polio, a retrouvé le virus vivant supposé tué dans le vaccin polio ; en 1955, elle fut relevée de ses fonctions en tant qu’agent de contrôle de la polio… Après ses découvertes sur le virus SV40, son personnel, ainsi que l’espace destiné aux animaux ont été réduits et on l’a fait rétrograder de la tête d’une section à la tête d’une unité. »
 
Page 505 :
 
« … Même après avoir trouvé que le virus contaminant était cancérigène chez les hamsters, le DBS [Division of Biologics Standards] et son comité consultatif d’experts ont décidé de maintenir les stocks existant sur le marché plutôt que de prendre le risque de saper la confiance du public en rappelant les vaccins. »
 
Et :
 
«  Il y a eu une tendance de la part de certains cercles gouvernementaux supérieurs à minimiser toute discussion ouverte sur les problèmes liés aux vaccins… [3]
 
De quels vaccins s’agit-il ?
 
Le vaccin DTCa, le vaccin contre l’encéphalite japonaise, le vaccin contre la polio, le vaccin contre le Rotavirus, le vaccin Vaccinia.
 
#  5 - Cellules de reins de chiens
 
Le 20 novembre 2012, la FDA a approuvé le vaccin contre la grippe saisonnière, Flucelvax, fabriqué par Novartis [4]
 
Ce vaccin est produit en masse en utilisant la lignée cellulaire continue Madin Darby Canine Kidney (MDCK) comme substrat cellulaire des vaccins. [5]
 
De quel vaccin s’agit-il ?
 
Le vaccin contre la grippe.
 
#  6 – Cerveau de souris
 
Des vaccins viraux préparés en culture tissulaire ou sur cerveaux de souris ont été utilisés dans de nombreux pays asiatiques. Selon le site internet du CDC, le vaccin JE inactivé et cultivé sur cerveau de souris qui a été utilisé aux Etats-Unis depuis 1992 n’est plus disponible. [6]
 
Bien sûr, comme pour tous les vaccins, les effets indésirables sont rarement suivis et sont minimisés par les autorités médicales. Les dommages causés par les vaccins peuvent cependant être très graves. [7, 8]
 
De quels vaccins s’agit-il ?
 
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise, le vaccin contre la rage.
 
# 7 - Embryons de poulet
 
Les poulets et leurs embryons ont longtemps été utilisés dans la production des vaccins.
 
Ces méthodes ont été popularisées dans les années 1920 et 1930 par Thomas Rivers et autres à l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale. [9]
 
 Références
 
1.
http://www.humaneresearch.org.au/campaigns/fetal_calf_serum
2.
http://www.fda.gov/downloads/BiologicsBloodVaccines…
3. Executive Reorganization and Government Research of the Committee on Government Operations United States Senate, Ninety-Second Congress, Second Session. Page 499-505. April 20,21; and May 3,4, 1972.
4.
http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom…
5.
http://www.novartisvaccines.com/downloads…
6.
http://www.cdc.gov/japaneseencephalitis/vaccine/vaccineChildren.html
7.
http://jnnp.bmj.com/content/59/3/316.full.pdf
8.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2480758/
9.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2131891/pdf/465.pdf
 
http://vactruth.com/2013/10/28/7-disgusting-ingredients/

http://expovaccins.over-blog.com/article-les-7-ingredients-les-plus-repugnants-dans-la-fabrication-des-vaccins-120896752.html

Bonjour, voila ce que j'ai trouve sur du poisson irradie trouve dans un supermarche suisse...
celui-ci concerne les OGM et la fertilite humaine dans 3 generations...
smahan kherroubi

Les OGM stériliseront l'humanité au bout de 3 générations

mercredi, 06 novembre 2013
On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves dégâts occasionnés par les OGM, or une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n’est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l’avenir !

C’est une étude, dont les résultats frappants viennent d’être présentés à la presse Russe dans le cadre des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de « l’Institute for Responsible Technology » aux États-Unis une « référence » dans le monde des OGM avec son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie») publié en 2003.

Menée conjointement par « l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique » et « l’Institut de l’Écologie et de l’Évolution », cette étude russe a duré deux ans, avec des hamsters de race Campbell, qui se caractérisent par un taux de reproduction très élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM résistant à un herbicide et régulièrement importé en Europe.

Les détails de l'étude :

Au départ, 4 groupes de 5 paires (mâles / femelles) ont été constitués :

- Le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja
- Le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel (non OGM)
- Le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM
- Le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était plus élevée que dans ceux du troisième.

À la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont, elles aussi, eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes.

C’est ainsi que :

- Dans le premier groupe (qui n’a pas consommé du tout de soja) il y a eu au final 52 naissances à la troisième génération
- Dans le second groupe (qui a consommé du soja conventionnel) il y a eu 78 naissances
- Dans le troisième groupe, (celui qui a été nourri avec du soja OGM), il n’y a eu que 40 petits, dont 25% sont morts
- Dans le groupe qui a consommé le plus de soja OGM, une seule femelle a réussi à donner naissance à 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.

Le résultat est clair

La troisième génération des hamsters qui ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n’était pratiquement plus capable de se reproduire.


Mais une autre surprise de taille a été observée :
Certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.

Selon Jeffrey Smith, l’étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L’affaire est donc à suivre, mais, quoi qu’il en soit, depuis l’introduction en 1996 dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques, les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car (volontairement) très peu observés, cela faute d’études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, est effectivement balayé, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d’évaluation. L’ennui, c’est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de la chaîne alimentaire : alors finalement dans l’histoire, qui sont réellement les cobayes ?

La question ''carton rouge''

Et si les promoteurs des OGM étaient déjà depuis longtemps secrètement au fait des résultats de l’étude russe, ce qui est très probable, ne s’agirait-il pas là d’une botte secrète ayant pour but une dépopulation-retard massive face à la croissance démographique galopante actuelle (80 millions d’humains en plus chaque année en dépit des maladies, des accidents et des guerres), n’épargnant que les générations de rebelles méfiants qui arrivent à échapper à la moulinette.

Déjà, les milieux médicaux constatent, discrètement, une augmentation inquiétante d’avortements non désirés et de bébés mort-nés, dans les maternités. Mais le pire à craindre est le développement des dérives génétiques donnant lieu à des malformations dramatiques et des dégénérescences neurologiques – une calamité prenant la forme d’une punition générale de la part des lois de la vie face aux graves infractions faites à la nature.

OGM = Organisation du Génocide Mondial

Michel Dogna 

Du maïs sucré OGM découvert au Québec

Mondialisation.ca, 30 octobre 2013
Communiqué Vigilance OGM
Québec, le 30 octobre 2013 — Suite à la diffusion, hier soir, de l’émission les Verts (29 octobre 2013) contre-attaquent à Télé-Québec sur la découverte de maïs sucré génétiquement modifié (OGM) dans les étalages de nos épiceries cet été, Vigilance OGM s’inquiète de l’arrivée de cet aliment directement dans l’alimentation humaine. Habituellement, les OGM* entrant dans notre alimentation proviennent de la consommation de produits transformés, notamment par les produits issus de la production animale nourris aux OGM : lait, œuf et viande. « En l’absence d’étiquetage obligatoire au Québec, il est difficile de savoir si le blé d’inde que vous avez consommé était génétiquement modifié », a déclaré André Nault de Vigilance OGM.
Ce reportage des Verts contre-attaquent fait écho aux tests dévoilés la semaine dernière par le Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB) qui révélaient la présence de maïs sucré dans les épiceries, les étalages routiers et les marchés de producteurs partout au Canada. Même si dans les deux cas la taille de l’échantillon était petite et aléatoire, cela montre tout de même que le maïs sucré OGM est présent dans la plupart des provinces du Canada, et ce à l’insu des consommateurs.
Vigilance OGM, conjointement avec le RCAB, demande aux épiciers de se prononcer sur la présence de maïs sucré OGM dans leurs établissements. « Nous souhaitons ardemment que les épiceries retirent le maïs sucré OGM de leurs étalages, ils en sont capables. La preuve c’est que les tests que nous avions réalisés l’année dernière ont déclenché un mouvement de panique chez les épiciers qui se sont empressés d’envoyer un message fort à leur fournisseur : non au maïs sucré OGM », a ajouté André Nault. C’est pourquoi, les organismes invitent les consommateurs et consommatrices du Canada à signer une pétition adressée aux grandes chaînes de supermarchés, soit Métro, Sobeys (IGA), Loblaws, Walmart et Jim Pattison Group. « Ce n’est plus l’heure pour les grandes chaînes de fuir leurs responsabilités », a conclu André Nault de Vigilance OGM.
Rappelons que tous les sondages réalisés depuis une dizaine d’années, au Canada et au Québec, font ressortir les inquiétudes des consommateurs envers cette technologie et surtout le désir fondamental de savoir si leurs assiettes contiennent ou non des OGM.
* OGM : Un organisme génétiquement modifié est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par intervention humaine.
Vigilance OGM (www.infoogm.qc.ca) est un organisme à but non lucratif formé de groupes et d’individus provenant de divers horizons : paysans, environnementalistes, consommateurs, syndicats, citoyens, tous préoccupés de ce que l’on met quotidiennement dans notre assiette et de l’impact des modes de production sur la santé humaine et environnementale.
Pour information :
Thibault Rehn, secrétaire Vigilance OGM, (514) 582-1674
André Nault, Vigilance OGM, (819) 562-4413

Twenty-Six Countries Ban GMOs—Why Won’t the US?
October 29, 2013, The Nation
http://www.thenation.com/blog/176863/gmo-wars-global-battlefield
The 2013 World Food Prize was awarded to three chemical company executives, including Monsanto executive vice president and chief technology officer, Robert Fraley, responsible for development of genetically modified organisms (GMOs). The choice of Fraley was widely protested, with eighty-one members of the prestigious World Future Council calling it “an affront to the growing international consensus on safe, ecological farming practices that have been scientifically proven to promote nutrition and sustainability.” The choice of Monsanto’s man triggered accusations of prize buying. From 1999 to 2011, Monsanto donated $380,000 to the World Food Prize Foundation, in addition to a $5 million contribution in 2008. For some, the award to Monsanto is actually a sign of desperation on the part of the GMO establishment. The arguments of the critics are making headway. Owing to concern about the dangers and risks posed by genetically engineered organisms, many governments have instituted total or partial bans on their cultivation, importation, and field-testing. A few years ago, there were sixteen countries that had total or partial bans on GMOs. Now there are at least twenty-six, including Switzerland, Australia, Austria, China, India, France, Germany, Hungary, Luxembourg, Greece, Bulgaria, Poland, Italy, Mexico and Russia. Significant restrictions on GMOs exist in about sixty other countries. Already, American rice farmers face strict limitations on their exports to the European Union, Japan, South Korea and the Philippines, and are banned altogether from Russia and Bulgaria because unapproved genetically engineered rice “escaped” during open-field trials on GMO rice.
Note: For more on the risks from GMO foods, see the deeply revealing reports from reliable major media sources available here.




The Case for Labeling GMOs
November 4, 2013, US News & World Report
http://www.usnews.com/opinion/articles/2013/11/04/dear-washington-voters-genetically-modified-food...
The public has the right to know what’s in our food. Over 70 percent of processed foods have genetically modified ingredients. GM crops are modified to contain novel patented bacterial and viral DNA never before seen in foods. Not surprisingly, most polls show around 90 percent of the public wants to know which foods are genetically modified. They want the same right to choose as consumers in the 64 countries around the world that mandate some form of labeling of GM foods. Washington state is currently ground zero, with a GM labeling initiative on the Nov. 5 ballot. Chemical and food corporations have raised over $20 million to defeat the measure. They are willing to spend whatever it takes. Last year, the opposition spent over $45 million to narrowly defeat a similar initiative in California. Why are agrichemical companies willing to spend such huge sums to defeat labeling? These companies’ GM foods would not be able to compete in an informed marketplace against non-GM foods. The fact is that, after spending 30 years genetically modifying crops, these companies have failed to come up with a single trait that would attract consumers. GM foods do not have improved nutrition, fewer calories, better taste or lower costs. In other words, they have no market advantage at all. A rational consumer, when faced with a non-genetically engineered bag of corn chips versus a labeled genetically engineered bag would have no incentive to buy the engineered brand. Labeling would expose these companies’ complete failure to provide a single benefit to America’s consumers. The only thing these foods offer is potential risk.
Note: For more on the risks from GMO foods, see the deeply revealing reports from reliable major media sources available here.

Du poisson au césium de Fukushima dans les supermarchés suisses !

Mondialisation.ca, 08 novembre 2013
ALERTE ROUGE ! Très inquiétant ! Le 23 octobre dernier, un journal Suisse, annonçait l’impensable, du poisson contaminé au césium 137 de Fukushima aurait été retrouvé en vente sur les étalages des grands magasins suisses avec ce titre alarmant “In Schweizer Läden gibts Fukushima-Fisch” ”Du poisson de Fukushima en magasin Suisse” lien
L’impensable se serait-il passé ? Du poisson contaminé par Fukushima serait-il déjà en vente dans les magasins suisses ? C’est ce que présuppose très nettement, l’article paru dans le très populaire journal le “20min” le 23 oct 2013 (on s’étonne déjà que le journal n’a pas jugé utile de traduire cette article allemand en français puisque le journal est bilingue et qu’il est édité dans les deux langues) mai on s’étonne encore plus que depuis cette date, le silence des média est absolument total !
Une expertise de radioactivité a décelé deux thons contaminés au césium 137 dans les magasins suisses. Il s’agit d’un test effectué par Radio 105.
Radio 105 a acheté dans un supermarché, une part de chaque produit de thon et les a confié, au laboratoire de l’État de Bâle. Les résultats montrent, que sur les échantillons achetés, deux échantillons mesurés par spectrométrie gamma, ont montré la présence très nette de césium 134 et césium 137… une substance présente que dans les centrales nucléaires.. et une analyse qui signe la catastrophe de Fukushima.
 Les isotopes de ces analyses sont comme une signature, ce qui permet de dire que ces poissons on été, plus que très probablement en contact direct avec l’eau ultra radioactive de la centrale.
Bien que les poissons ont été pêchés aux Philippines, la présence césium 137 prouve en quelque sorte que ces poissons ont bien été contaminés par la catastrophe de Fukushima avant d’arriver au Philippines.
Voilà pourquoi selon Markus Zehringer, chef du laboratoire cantonal de Bâle, il est fort à parier, que cette contamination est liée directement à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Comme les poissons sont capable de parcourir de très longues distances, explique-t-il, il est très probable qu’ils ont probablement été contaminés au large de Fukushima, où ils auraient ingurgité pendant des mois, ces isotopes radioactifs, avant de migrer aux Philippines.
Pour l’instant il se veut rassurant en disant que “Avec 0,4 becquerels par kilogramme de césium 137, les valeurs sont encore en deçà de la limite de 1.250 becquerels par kilogramme,” a-t-il déclaré, il n’y a donc pas de danger pour la santé pour le moment. D’autres tests périodiques seront faits par le laboratoire du canton de Bâle a-t-il assuré”
 Ce que l’article ne dit pas, c’est si on a trouvé cela sur 5 échantillons, analysés au hasard, nul ne nous dit qu’il n’y a pas des poissons beaucoup plus atteints en vente dans nos étalage, des poissons qui eux n’ont pas eux la chance d’être analysés !
De plus on sait que depuis l’accident de Fukushima, chaque jour, la centrale, rend les océans du monde entier de plus en plus radioactif et que la contamination durera au minimum 40 ans si tout va bien et si d’ici là on arrive à démanteler la centrale. D’ici là les mers du monde entier auront largement eu le temps d’être hautement contaminées !
 J’ai appris aussi qu’il ne suffit pas de passer les poissons au compteur Geiger pour savoir si ils sont contaminés, mais que cela demande des analyses très complexes et très coûteuses en laboratoire… j’ai donc peur, qu’il devienne alors impossible de contrôler tous les poissons mis en vente… que nos supermarchés, ne sont ni équipés pour contrôler les poissons qui sont en vente, ni n’ont les moyens pour pouvoir le faire sérieusement. Et donc j’imagine que dans peu de temps, des scandale éclateront au grand jour un peu partout pour dénoncer, cette fois-ci la vente de poisson radioactif, mais d’ici là la population aura déjà été largement contaminée, et nous nous tomberons tous malade. J’ai peur aussi que les média soient dans l’interdiction d’en parler car si ils en parlaient et que du jour au lendemain les gens cesseraient de manger du poisson, le système économique mondial s’effondrerait complètement. J’ai peur qu’on nous cache ces choses pour ces raison aussi, et pour moi se pose alors la véritable question : quel risque y a-t-il de se faire complètement contaminer par les poissons. Je sais que ma question est douloureuse, mais franchement je me dois de vous la partager.
Oliver Starc (son blog) mercredi 6 novembre 2013
Voici l’article qui annonce cela :
http://www.20min.ch/schweiz/news/st…

Publié le 3 novembre 2013
Écrit par folamour
Wow, wow, wow on se calme… J’ai demandé a Pierre Ferret de Fukushima Overblog et il m’a fourni quelques éléments que j’ai consultés,
Alors (de ce que j’en ai compris) nous venons de rejoindre les rangs des travailleurs du nucléaire, si…,si…
Puisque désormais l’Europe considère que pour les « situations existantes » (comprenez la notre…)
Les doses de radiations acceptables pour les populations peuvent être de 1 à 20 mSv par an ! Soit une augmentation de... 19 mSv !
Pour nos détracteurs le document de l’Europe est … (faites une recherche sur « msv » pour tomber sur le paragraphe)
Je vous laisse apprécier les documents et liens (dans l’article) dont voici un extrait :
.../...
Note 1
Précisions après consultation du texte officiel
Voici les limites de doses telles qu’indiquées dans le document du parlement européen.
Ceci correspond donc aux expositions auxquelles l’industrie nucléaire est autorisée à nous exposer.
En principe, le public ne doit pas être exposé à plus de 1 mSv/an (maintien de la règle actuelle)
ceci concerne la somme des irradiations par exposition externe et par contamination interne causées par l’activité humaine.
  • En cas d’urgence, nous pouvons être irradiés entre 20 et 100 mSv/an
  • Pour les situations d’ « exposition existante », nous aurons droit à subir une irradiation entre 1 et 20 mSv/an
« Exposition existante » semble être un euphémisme pour désigner une contamination permanente persistant après une situation d’urgence. C’est ce chiffre qui est retenu au Japon pour autoriser le retour des populations dans la région de Fukushima.
Ceci permet aux états et aux industries nucléaires:
  • d’ évacuer beaucoup moins de monde en cas d’accident
  • de faire revenir les évacués bien plus vite, dès que c’est à moins de 20 mSv/an
  • de ne pas indemniser les habitants qui choisiraient d’aller vivre ailleurs.
Aucune mesure spécifique n’est indiquée pour les femmes enceintes et les enfants.
Tout ce que je peux dire c’est que cela me fait furieusement penser aux prévisions norvégiennes alarmiste que l’ont avait trouvé en mai 2011 dans Zardoz
En attendant, je crois que ce n’est plus la peine de couper votre Wi-Fi…, et je rappelle aimablement que chaque malade du cancer rapporte jusqu'à 1,3 million d’€uro a big pharma….  : (((

Toshiso Kosako
En 2011, Toshiso Kosako, conseiller du Premier ministre en affaires nucléaires, avait démissionné suite à la décision du gouvernement japonais de relever les taux d’exposition limite à 20 mSv/an. En Europe, qui pleurera et qui démissionnera dans les jours qui viennent ?
La catastrophe de Fukushima n’aura rien changé dans les esprits des décideurs. Au contraire, sous la pression du très puissant lobby nucléaire, elle aura engendré le renforcement des thèses négationnistes concernant les effets des faibles de doses des rayons ionisants.

Radioactifs aujourd’hui
Actuellement, l’Europe autorise la commercialisation des produits contaminés au césium jusqu’à 600 Bq/kg (contre actuellement 100 Bq/kg au Japon)
Radioactifs demain
Le 24 octobre 2013, l’Europe à son tour admet une exposition accidentelle entre 20 et 100 mSv/an et elle autorise la population à vivre en territoire contaminé jusqu’à 20 mSv/an.
L’AIEA toute puissante avait préparé le terrain deux jours plus tôt en autorisant officiellement la vie en zone contaminé à 20 mSv/an au Japon.
En savoir plus :
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : Sous le feu des ondes
Crashdebug.fr : Agenda 21

British Monarch – the Queen in Depleted Uranium Trade

 Rape and Pillage of Africa
and
Destruction of the Planet Earth

“The Queen herself, privately owns investments in uranium holding worth some £4 billion through Rio Tinto Zinc”


Published by Kevin Lancasterify
Britain’s Queen Elizabeth is one of the richest women on earth and much of her profits are from arms trade including the notorious depleted uranium trade.
The British monarch has managed to increase her wealth from £300 million early in her 60-year reign to £17 billion at present thanks to investments in arms firms that produce uranium used in depleted uranium (DU) shells, including Rio Tinto Zinc.
DU shells are notorious for their ability to pierce armor and kill targets due to their deadly radioactive features.
The video cites the American nuclear radiation expert Jay M. Gould as saying in his 1996 book titled “The Enemy Within: the High Cost of Living Near Nuclear Reactors” that the British royal family, especially the Queen herself, privately own investments in uranium holding worth some £4 billion through Rio Tinto Zinc. The mining company, originally named Rio Tinto Mines, was allegedly created for the British Royal family in the late 1950′s by Ronald Walter Rowland, the Queen’s “buccaneer”.
The video argues that the Queen and other royals have been investing in the death trade of depleted uranium globally with little ethical concerns for the consequences of their profiteering.
DU weapons were first used by the US military during the first Persian Gulf War against Iraq in 1991. The US Defense Ministry estimated that between 315 and 350 tons of DU bombs, shells and bullets were fired during the conflict.
There are allegations that American and British troops used more than five times as many such weapons as the total number used in the 1991 war in Iraq. The US has confirmed the use of depleted uranium in both wars but refuses to disclose the scale of the use.

Iraq has seen a sharp rise in the number of children with leukemia and genetic malformation in the decades after the First Persian Gulf War that are attributed to the use of DU weapons.

There is an important small book “Discounted Casualties,” translated from the original Japanese by Elizabeth Baldwin that recounts more than 100 testimonies by UK and US soldiers of health and genetic side effects to them AND their families from use of DU in Bosnia and 1st Iraq war. Talk about killing your own. ~ Glenn

Glenn Carroll Coordinator
Nuclear Watch South
P.O. Box 8574
Atlanta, GA
http://www.nonukesyall.org

 Source: https://www.youtube.com/watch?v=Jm6P5sDXs3k
Original article at Namaste Publishing
http://namastepublishing.co.uk/british-monarch-the-queen-in-depleted-uranium-trade/

Calif. finds more instances of offshore fracking
October 19, 2013, USA Today/Associated Press
http://www.usatoday.com/story/money/business/2013/10/19/calif-finds-more-instances-of-offshore...
The oil production technique known as fracking is more widespread and frequently used in the offshore platforms and man-made islands near some of California's most populous and famous coastal communities than state officials believed. In waters off Long Beach, Seal Beach and Huntington Beach — some of the region's most popular surfing strands and tourist attractions — oil companies have used fracking at least 203 times at six sites in the past two decades, according to interviews and drilling records obtained by The Associated Press through a public records request. Offshore hydraulic fracturing ... occurs with little state or federal oversight of the operations. The state oil permitting agency said it doesn't track fracking. Environmental groups are calling for a moratorium on the practice. "How is it that nobody in state government knew anything about this? It's a huge institutional failure," said Kassie Siegel, an attorney with the Center for Biological Diversity. "Offshore fracking is far more common than anyone realized." Little is known about the effects on the marine environment of fracking, which shoots water, sand and chemicals at high pressure to clear old wells or crack rock formations to free oil. Yet neither state nor federal environmental regulators have had any role in overseeing the practice as it increased to revitalize old wells. New oil leases off the state's shores have been prohibited since a 1969 oil platform blowout off Santa Barbara, which fouled miles of coastline and gave rise to the modern environmental movement. With no room for physical expansion, oil companies instead have turned to fracking to keep the oil flowing.
Note: For more on corporate corruption, see the deeply revealing reports from reliable major media sources available here.

Goldman Sachs Gives Hillary Clinton Almost Half A Million Dollars In Less Than A Week

While the public polls show a public disgusted with the two party duopoly on power and demanding change, the same figures are emerging as the choices for the next president. The most obvious is Hillary Clinton who is reportedly positioning herself now as a candidate of change — a curious role for one of the most establishment figures on the political scene. The other leading candidate is Joe Biden who has been a source of continued gaffs as Vice President and viewed as the other leading candidate of establishment interests. However, there is an effort to reinvent Clinton who supported various wars under Bush and Obama and did little to stop torture and surveillance programs. Indeed, the new MSNBC host Ronan Farrow has proclaimed that the “Clintons represent a style of honesty that the public craves.” Farrow does not appear to remember Bill Clinton’s public and sworn denials in the Lewinsky affair or other scandals. Indeed, the new Hillary Clinton is already attracting the type of influence seekers associated with the two parties. Just this last month, Goldman Sachs gave Clinton almost a half of million dollars for just two speeches in one week. The event is made more curious by fact that speech was described as “prepared remarks” followed by limited questions. It is doubtful that Clinton informed Goldman Sachs of anything other than the most predictable remarks from a politician — not some critical re-orientation of their investment strategy. UPDATE: Chuck Schumer has already endorsed Clinton to be the next president.
In speeches on October 24 and October 29, Goldman Sachs gave Clinton $200,000 a speech. Thursday’s speech was a closed door meeting with Goldman and its clients. The prior Tuesday she spoke at a session hosted by Goldman CEO Lloyd Blankfein.
From Goldman Sachs to the Carlyle group, business interests are lining up to give huge amounts of cash to the Clintons personally for such speeches.
In the meantime, the two parties are moving to ensure that the same faces and choices will be given to voters despite overwhelming discontent over the two-party monopoly on power. With a system protecting incumbents and control of the two main parties, such public opposition remains largely immaterial and business interests are already putting money down on candidates like Clinton — and the “style of honesty” that they crave.

Bancocratie : de la république de Venise à Mario Draghi et Goldman Sachs

Mondialisation.ca, 10 novembre 2013
Du 12e au début du 14e siècle, l’Ordre des Templiers, présent dans une grande partie de l’Europe, s’est converti en banquier des puissants et a contribué à financer plusieurs croisades. Au début du 14e siècle, il est devenu le principal créancier du roi de France, Philippe le Bel. Face au poids d’une dette qui grevait ses ressources, Philippe le Bel s’est débarrassé de ses créanciers et, par la même occasion, de sa dette en diabolisant l’Ordre des Templiers, l’accusant de multiples crimes |1|. L’Ordre a été interdit, ses chefs exécutés et ses biens confisqués. Il manquait un État et un territoire à l’Ordre des Templiers pour faire face au roi de France. Son armée (quinze mille hommes dont mille cinq cents chevaliers), son patrimoine et ses créances sur les dirigeants ne l’ont pas protégé de la puissance d’un Etat décidé à éliminer son principal créancier.
À la même époque (11e – 14e siècles), les banquiers vénitiens financent aussi des croisades et prêtent de l’argent aux puissants d’Europe, mais ils manœuvrent beaucoup plus habilement que l’Ordre des Templiers. A Venise, ils prennent la tête de l’État en lui donnant la forme d’une république. Ils financent la transformation de Venise, cité-État, en un véritable empire comprenant Chypre, l’Eubée (Négrepont) et la Crète. Ils adoptent une stratégie imparable pour s’enrichir durablement et garantir le remboursement de leurs créances : ils décident eux-mêmes d’endetter l’État vénitien auprès des banques qu’ils possèdent. Les termes des contrats de prêts sont définis par eux puisqu’ils sont à la fois propriétaires des banques et dirigeants de l’État.
Alors que Philippe le Bel avait intérêt à se débarrasser physiquement de ses créanciers pour se libérer du poids de la dette, l’État vénitien remboursait rubis sur l’ongle la dette aux banquiers, qui eurent d’ailleurs l’idée de créer des titres de la dette publique qui pouvaient circuler d’une banque à l’autre. Les marchés financiers commençaient alors à se mettre en place |2|. Ce type d’emprunt est le précurseur de la forme principale d’endettement des Etats tel qu’on le connaît au 21e siècle.
Sept siècles après l’écrasement de l’Ordre des Templiers par Philippe le Bel, aujourd’hui les banquiers d’Europe, tout comme leurs prédécesseurs vénitiens ou génois, n’ont manifestement pas d’inquiétude à avoir à l’égard des gouvernements en place.
Les États nationaux et le proto-État qu’est l’Union européenne d’aujourd’hui sont peut-être plus complexes et sophistiqués que les Républiques de Venise (ou de Gênes) du 13 au 16e siècle, mais ils sont tout aussi crûment les organes d’exercice du pouvoir de la classe dominante, le 1% opposé aux 99%. Mario Draghi, ancien responsable de Goldman Sachs en Europe, dirige la Banque centrale européenne. Les banquiers privés ont placé leurs représentants ou leurs alliés à des postes clés dans les gouvernements et dans les administrations. Les membres de la Commission européenne sont très attentifs à la défense des intérêts de la finance privée, et le lobbying que les banques exercent auprès des parlementaires, des régulateurs et des magistrats européens est d’une efficacité redoutable.
Si une poignée de grandes banques capitalistes occupe le devant de la scène ces dernières années, cela ne doit pas cacher le rôle des grandes entreprises privées de l’industrie et du commerce, qui usent et abusent de leur proximité avec les structures étatiques de manière tout aussi habile que les banquiers. L’interconnexion et l’imbrication inextricables entre les États, les gouvernements, les banques, les entreprises industrielles et commerciales, et les grands groupes privés de communication constituent d’ailleurs une des caractéristiques du capitalisme, dans sa phase actuelle comme dans les précédentes.
Effectivement, dès la victoire du capitalisme comme mode de production et comme formation sociale dominante, le pouvoir est exercé par les représentants des grands groupes privés et leurs alliés.
D’un point de vue historique, le New Deal initié par le président Roosevelt en 1933 et les trente années qui ont suivi la 2e guerre mondiale apparaissent comme une parenthèse pendant laquelle la classe dominante a dû faire des concessions, certes limitées mais réelles, aux classes populaires. Les grands patrons ont dû dissimuler quelque peu leur emprise sur l’État. Avec le tournant néolibéral entamé dès la fin des années 1970, ils ont abandonné la discrétion. Les années 1980 mettent sur le devant de la scène une classe dominante complètement désinhibée qui assume et affiche avec cynisme la course au profit et l’exploitation généralisée des peuples et de la nature. La formule, tristement célèbre, de Margaret Thatcher « There is no alternative » marque jusqu’à aujourd’hui le paysage politique, économique et social, à travers des attaques violentes des droits et des conquêtes sociales. Mario Draghi, Angela Merkel, Silvio Berlusconi (grand patron italien), José Manuel Barroso apparaissent comme des figures emblématiques de la poursuite du projet thatchérien. La complicité active des gouvernements socialistes (de Schröder à Hollande en passant par Blair, Brown, Papandreou, Zapatero, Socrates, Letta, Di Rupo et bien d’autres) montre à quel point ils se sont insérés dans la logique du système capitaliste, à quel point ils font partie du système tout comme Barack Obama de l’autre côté de l’Atlantique. Comme l’a affirmé le milliardaire américain Warren Buffett : « C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner ».
Le système de la dette publique tel qu’il fonctionne dans le capitalisme constitue un mécanisme permanent de transfert de richesses produites par le peuple vers la classe capitaliste. Ce mécanisme s’est renforcé avec la crise commencée en 2007-2008 car les pertes et les dettes des banques privées ont été transformées en dettes publiques. Sur une très vaste échelle, les gouvernements ont socialisé les pertes des banques afin qu’elles puissent continuer à faire des bénéfices qu’elles redistribuent à leurs propriétaires capitalistes.
Les gouvernants sont les alliés directs des grandes banques et mettent à leur service les pouvoirs et les deniers publics. Il y a un va et vient permanent entre les grandes banques et les gouvernements. Le nombre de ministres des Finances et de l’Économie, ou de premiers ministres, qui proviennent directement des grandes banques ou qui y vont quand ils quittent le gouvernement ne cesse d’augmenter depuis 2008.
Le métier de la banque est trop essentiel à l’économie pour être laissé dans les mains du secteur privé, il est nécessaire de socialiser le secteur bancaire (ce qui implique son expropriation) et de le placer sous contrôle citoyen (des salariés des banques, des clients, des associations et des représentants des acteurs publics locaux), car il doit être soumis aux règles d’un service public |3| et les revenus que son activité génère doivent être utilisés pour le bien commun.
La dette publique contractée pour sauver les banques est définitivement illégitime et doit être répudiée. Un audit citoyen doit déterminer les autres dettes illégitimes ou/et illégales et permettre une mobilisation telle qu’une alternative anticapitaliste puisse prendre forme.
La socialisation des banques et l’annulation/répudiation des dettes illégitimes doivent s’inscrire dans un programme plus large |4|.
Comme pendant la république de Venise, aujourd’hui dans l’Union européenne et dans la majorité des pays les plus industrialisés de la planète, l’État est en osmose avec la grande banque privée et rembourse docilement la dette publique. Le non remboursement de la dette illégitime, la socialisation de la banque ainsi que d’autres mesures vitales seront le résultat de l’irruption du peuple comme acteur de sa propre histoire. Il s’agira de mettre en place, sous un contrôle populaire actif, un gouvernement aussi fidèle aux opprimés que les gouvernements de Merkel et de Hollande le sont aux grandes entreprises privées. Un tel gouvernement du peuple devra faire des incursions dans la sacro sainte grande propriété privée pour développer les biens communs tout en respectant les limites de la nature. Ce gouvernement devra également réaliser une rupture radicale avec l’État capitaliste et éradiquer toutes les formes d’oppression. Une authentique révolution est nécessaire.
Eric Toussaint

Le Cabinet israélien a ordonné l’assassinat de Yasser Arafat: « Nous choisirons la bonne façon et le bon moment pour tuer Arafat. »

Mondialisation.ca, 08 novembre 2013

L’analyse des échantillons prélevés sur le corps de Yasser Arafat par une équipe de scientifiques suisses présente des taux élevés de polonium-210.  La dépouille a été exhumée en novembre 2012 et les échantillons ont révélé des taux au moins 18 fois plus élevés que la normale dans les côtes et le bassin d’Arafat, ainsi que dans la terre ayant absorbé ses fluides corporels. »
Ces développements soulèvent la question plus générale qui n’a pas été abordée dans les médias : qui a assassiné Yasser Arafat? Le gouvernement israélien a fourni la réponse à cette question en 2003, un an avant sa mort.
« Nous choisirons la bonne façon et le bon moment pour tuer Arafat. »
En septembre 2003, le gouvernement israélien a voté une loi pour se débarrasser d’Arafat. Le cabinet israélien pour les affaires de politique sécuritaire a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision d’éliminer Arafat en tant qu’obstacle à la paix ».
L’assassinat d’Arafat en 2004 faisait partie d’un programme militaire et de renseignement plus vaste, visant à détruire l’Autorité palestinienne.
Les récents reportages ne mentionnent pas que le Cabinet israélien a ordonné l’assassinat extrajudiciaire en 2003. Cet ordre a été approuvé ensuite par les États-Unis, lesquels ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant la décision de 2003 du cabinet israélien de « se débarrasser d’Arafat ».
L’assassinat était prévu depuis 1996 avec l’opération connue sous le nom de code « Champs d’épines ». Un document datant d’octobre 2000 « élaboré par les services de sécurité à la demande d’Ehoud Barak, alors premier ministre, affirmait que «la personne d’Arafat constitue une grave menace pour la sécurité de l’État (d’Israël) et le préjudice que causera sa disparition est moindre que celui causé par son existence ». (Tanya Reinhart, Evil Unleashed, Israel’s move to destroy the Palestinian Authority is a calculated plan, long in the making, Global Research, décembre 2001. Des extraits de ce document ont été publiés par le quotidien Ma’ariv en date du  6 juillet 2001).
En août 2003, Shaul Mofaz, le ministre israélien de la Défense a déclaré « la guerre totale » aux militants jurant qu’ils étaient « condamnés à mort ».
« À la mi-septembre, le gouvernement israélien a voté une loi pour se débarrasser d’Arafat. Le Cabinet israélien pour les affaires de politique sécuritaire a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision d’éliminer Arafat en tant qu’obstacle à la paix. » Mofaz a fait cette menace : « Nous choisirons la meilleure façon et le meilleur moment pour tuer Arafat. » Le ministre palestinien, Saeb Erekat a déclaré sur CNN qu’il pensait qu’Arafat était la prochaine cible. CNN a demandé au porte-parole de Sharon, Ra’anan Gissan, si le vote signifiait l’expulsion d’Arafat. Gissan a précisé : « Le vote ne signifie pas cela ». Le Cabinet a décidé aujourd’hui de supprimer cet obstacle. Le moment, la méthode, la manière de le faire seront décidés séparément et les services de sécurité surveilleront la situation et feront leurs recommandations pour agir de façon appropriée. » (Voir l’article de Trish Shuh, Road Map for a Decease Plan, Mehrnews.com du 9 novembre 2005.)
L’assassinat d’Arafat faisait partie du Plan Dagan de 2001. Selon toute probabilité, il a été mené par les services secrets israéliens. Il visait à détruire l’Autorité palestinienne, à fomenter des divisions au sein du Fatah ainsi qu’entre le Fatah et le Hamas. Mahmoud Abbas est un collaborateur palestinien. Il a été installé à la tête du Fatah, avec l’approbation d’Israël et des États-Unis, qui financent les forces paramilitaires et de sécurité de l’Autorité palestinienne.
Michel Chossudovsky
Le texte ci-dessus a été écrit en janvier 2009 dans le cadre de cet article :
L’invasion de Gaza : L’opération «Plomb durci» fait partie d’une vaste opération des renseignements militaires israéliens
Texte original : The Assassination of Yasser Arafat was Ordered by The Israeli Cabinet: “We will Choose the Right Way and the Right Time to Kill Arafat.”
Traduction : Mondialisation.ca

Le pape François, comme chef d’état, au service de l’empire

Mondialisation.ca, 07 novembre 2013

Incroyable, mais vrai, le pape François, comme chef d’État du Vatican, vient de recevoir le candidat défait à la dernière élection présidentielle au  Venezuela, Henrique Capriles, l’homme de Washington pour déstabiliser le Venezuela.
Qui est Henrique Capriles? Il fut d’abord et avant tout un acteur important du coup d’État militaire qui renversa, en 2002, pour quelques jours seulement, le gouvernement démocratique et légitime d’Hugo Chavez. Lors de ce coup d’État, à l’encontre du droit international qui protège toute représentation diplomatique à travers le monde, il avait assailli avec l’extrême droite, l’ambassade de Cuba, y causant de nombreux dommages : de véritables actes terroristes.
C’est, ce même Henrique Capriles qui a incité ses partisans, suite à sa défaite électorale d’avril dernier,  à aller se défouler en saccageant des centres de santé, des centres communautaires, tuant plus de 17 personnes et en faisant plus de 65 blessés. Il est l’homme de main de Washington pour créer le chaos et créer les conditions pour un coup d’État militaire en vue de permettre à Washington et aux oligarchies nationales de reprendre le contrôle du pays, de ses richesses et de ses institutions politiques.  En recevant Henrique Capriles, le pape François reçoit exactement les porteurs de ce projet diabolique.
De cela, le pape François ne peut pas feindre l’ignorance, son nouveau Secrétaire d’État étant l’ex-nonce apostolique  au Venezuela, Pietro Parolin. De plus, comme cardinal argentin, il a pu suivre à travers ses contacts et les divers médias de communication, tous ces évènements qui ont marqué le règne du président Chavez.
Le seul fait de recevoir ce candidat qui s’est refusé, à ce jour, de reconnaître les résultats des dernières élections présidentielles, lesquels furent confirmés par la communauté internationale, le Conseil électoral national, le Tribunal supérieur de justice, est un affront à l’État vénézuélien sous la gouvernance légitime et constitutionnelle du président Maduro. Le seul autre chef d’État à avoir reçu officiellement Capriles est le président de Colombie, Juan Manuel Santos et ça donné lieu à la suspension des relations diplomatiques, le temps que le président Santos explique son geste au président Maduro. Le président Pinera du Chili n’a pas reçus Capriles suite aux pressions de la population et de la communauté internationale.
Quelle autorité morale a Henrique Capriles  pour discuter avec le pape François de l’avenir du Venezuela? Quel message envoie le pape François au peuple vénézuélien et aux peuples émergents de l’Amérique latine, en recevant ce candidat défait, auteur de nombreux crimes et sans respect pour la Constitution de son pays?
A-t-il pris le temps de lui parler de son condo, acheté 5 millions de dollars à New York, peu de temps avant la dernière campagne électorale? Lui a-t-il parlé de l’importance de changer les cœurs avant de vouloir changer les structures, comme ils ont l’habitude de le dire aux mouvements de gauche? Lui a-t-il rappelé qu’il était contre toutes les tentatives de coup d’État et contre tout usage de la violence? Lui a-t-il rappelé l’importance d’agir dans le cadre des institutions existantes et de l’actuelle constitution, voulue et votée par le peuple?
Imaginons un seul instant que Lopez Obrador, candidat défait aux élections présidentielles mexicaines (2006 et 2012) ait demandé une audience au Pape pour y dénoncer la corruption, les irrégularités, etc. Nous pouvons être certains que cette demande n’aurait pas franchi les murs de la nonciature apostolique de ce pays.
Mieux encore, supposons que Xiomara Castro, soit la candidate défaite au Honduras, suite au scrutin du 25 novembre prochain, et qu’elle demande à être reçue par le Pape pour faire état des assassinats politiques, de la corruption et des nombreuses fraudes électorales ayant marqué cette élection. Sera-t-elle reçue les bras ouverts par le Pape, alors que son parcours politique est sans tache? Je peux en douter.
Ce ne sera certainement pas le cardinal Oscar Andres Rodrigues Maradiaga, collaborateur des putschistes qui ont  renversé, en 2009, le président légitime d’alors, Manuel Zelaya, époux de Xiamora Castro, qui va lui ouvrir les portes pour qu’elle aille tout dire au Pape.
Cette audience, accordée par le pape François, est un jour sombre qui marquera encore pour longtemps la dépendance de l’État du Vatican de l’Empire étasunien et des oligarchies nationales. Ce fait démontre, mieux que tous les discours, que le Vatican est toujours une marionnette au service de l’Empire.
Le pasteur François, lorsqu’il devient chef d’État, perd beaucoup de son indépendance et de sa liberté. Il y perd également beaucoup de son charme et de sa crédibilité. Avec l’entourage qu’il s’est donné, pas surprenant que de tels évènements puissent se produire.
L’Église ne pourra servir indéfiniment deux maitres: Dieu et Mammon
Oscar Fortin
Québec, le 6 novembre 2013

Deux ans après la fin de la guerre des Etats-Unis et de l’OTAN en Libye

Mondialisation.ca, 03 novembre 2013

Aujourd’hui, 31 octobre 2013, marque le deuxième anniversaire de la fin de la guerre menée par les Etats-Unis et l’OTAN dans le but d’opérer un changement de régime en Libye. Il ne faut guère s’attendre à que ce deuxième anniversaire soit fêté en fanfare à Washington, dans les capitales d’Europe occidentale ou en Libye même.
Cette guerre qui a duré près de huit mois a atteint son objectif à savoir le renversement du régime du colonel Mouammar Kadhafi. Le meurtre de ce dernier aux mains d’une horde de « rebelles » soutenus par l’OTAN avait incité le président Barack Obama à proclamer depuis la roseraie de la Maison Blanche que ce sordide événement signalait l’avènement d’une « Libye nouvelle et démocratique. »
Deux ans plus tard, il n’y a aucune trace d’une telle Libye. Le pays, qui a été bombardé par l’armée américaine et ses alliés européens, se trouve dans un état de désintégration avancé. L’on apprenait lundi que la production pétrolière qui génère la quasi-totalité des recettes d’exportation du pays et plus de la moitié de son produit intérieur brut, avait chuté à 90.000 barils par jour, à moins d’un dixième de la capacité d’avant la guerre.
D’importantes installations ont été saisies par des milices armées. En Libye orientale, ces milices prônent la partition du pays en trois gouvernorats – Cyrénaïque, Tripolitaine et Fezzan – comme c’était le cas sous le régime colonial de l’Italie fasciste.
Selon des estimations, il existe près d’un quart de million de miliciens qui sont armés et payés par le gouvernement libyen et qui agissent en toute impunité sous la direction d’islamistes et de seigneurs de guerre régionaux. Les seigneurs de guerre constituent la principale puissance du pays.
Des affrontements entre ces milices, des attaques contre le gouvernement et l’assassinat de ses fonctionnaires sont chose courante. Au début du mois, le premier ministre libyen, Ali Zeidan a été lui-même enlevé par une milice islamiste qui avait agi en signe de protestation contre l’enlèvement le 5 octobre d’un présumé agent d’al Qaida, Abou Anas al-Liby, par des forces spéciales américaines.
Des milliers de Libyens ainsi que des travailleurs migrants d’Afrique subsaharienne sont gardés au secret dans des prisons de fortune contrôlées par les miliciens, soumis à la torture et tués.
Les conditions de vie de la population de cette nation riche en pétrole sont restées épouvantables et le taux de chômage réel est évalué à plus de 30 pour cent. Un million de personnes, dont un grand nombre sont des partisans de l’ancien régime, sont toujours déplacées à l’intérieur du pays.
La continuation de ce chaos deux ans après la fin de la guerre reflète le caractère de la guerre elle-même.
Les Etats-Unis et leurs principaux alliés de l’OTAN, la Grande-Bretagne et la France, avaient lancé la guerre sous le prétexte qu’elle était une intervention humanitaire dont l’objectif était seulement de protéger des vies innocentes. Sur la base d’affirmations infondées selon lesquelles sans une intervention immédiate un massacre imminent de la population révoltée dans la ville orientale de Benghazi par le gouvernement aurait lieu, les puissances de l’OTAN ont fait passer au Conseil de sécurité de l’ONU la résolution 1973 leur permettant d’instaurer une zone d’exclusion aérienne et de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour protéger des civils.
Cette résolution a servi de pseudo caution à une guerre impérialiste d’agression qui a tué quelque 50.000 civils libyens et en a blessé au moins autant. Dans cette guerre, il n’était manifestement pas question de sauver des vies, il s’agissait plutôt d’une guerre de pillage néocoloniale dont le principal but était de faire chuter le régime Kadhafi pour imposer à sa place un fantoche plus complaisant.
Washington et ses alliés avaient monté cette guerre essentiellement comme une réaction stratégique aux soulèvements de masse de la classe ouvrière contre les régimes appuyés par l’occident en Tunisie, à l’ouest et en Egypte, à l’est de la Libye. Le principal objectif était d’arrêter la propagation de la révolution et de maintenir dans la région l’hégémonie des Etats-Unis et de l’Europe de l’ouest tout en y remplaçant l’influence économique et politique de la Chine et de la Russie et en contrôlant plus directement les réserves énergétiques de la Libye.
Le fait que la tentative des puissances impérialistes de camoufler le caractère néocolonial de la guerre a bénéficié de l’aide de toute une couche de forces soi-disant de gauche tant en Europe qu’aux Etats-Unis revêt une signification toute particulière.
Ces éléments, qui incluent des groupes tels que le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France, le Socialist Workers Party (SWP) en Grande-Bretagne et l’International Socialist Organization (ISO) aux Etats-Unis, présentent la guerre impérialiste contre la Lybie non pas comme une simple « intervention humanitaire » mais comme une « révolution » par les Libyens eux-mêmes.
A ce jour, ces gens se sont tus sur l’état actuel de la Libye et ce pour de bonnes raisons. La dislocation du pays en fiefs de seigneurs de guerre rivaux, la paralysie de l’économie et la pauvreté de sa population sont la preuve que ce qu’ils avaient soutenu en Libye en 2011 n’avait pas été une « révolution », mais un viol impérialiste.
Le régime qui a été porté au pouvoir ne dispose d’aucune autorité précisément parce qu’il doit son succès non pas à un soulèvement populaire révolutionnaire mais à une campagne de bombardement soutenue des Etats-Unis et de l’OTAN, complémentée par des opérations menées par des milices islamistes. Ces milices, dont un grand nombre est lié à al Qaida, avaient, sous la direction des forces spéciales américaines, britanniques, françaises et qatari, servi de troupes terrestres à l’OTAN.
Deux ans après la guerre, cette même couche de la pseudo gauche continue de promouvoir l’intervention impérialiste en vue d’un changement de régime en Syrie – en célébrant une fois de plus les manœuvres de la CIA, de l’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie, ainsi que les atrocités sectaires commises par les milices d’al Qaida, comme une « révolution. »
Ces groupes utilisent ces guerres pour forger des liens encore plus étroits avec leurs propres gouvernements et élites dirigeantes. Leur politique qui, pour l’essentiel, est indiscernable de celle pratiquée par la CIA et le gouvernement Obama, reflète les intérêts d’une couche privilégiée de la classe moyenne supérieure qui est devenue un nouvel appui pour l’impérialisme.
Si la guerre des Etats-Unis et de l’OTAN a réussi à évincer et à assassiner Kadhafi et a mis en ruines une grande partie de la Libye, les objectifs impérialistes visant à piller la richesse pétrolière du pays et à le transformer en une plateforme de l’hégémonie américaine dans la région sont loin d’avoir été réalisés.
Reflétant la grande préoccupation qui règne dans les cercles dirigeants américains et les agences de renseignement à Washington, l’éditorialiste auWashington Post, David Ignatius, a écrit la semaine passée que la Libye représentait « une étude de cas illustrant les raisons pour lesquelles l’influence de l’Amérique a diminué au Moyen-Orient. » Il a reproché au gouvernement Obama de n’avoir pas pris « les mesures nécessaires au cours de ces deux dernières années [qui] auraient pu freiner la chute du pays dans l’anarchie. »
Entre-temps, deux ans après le retrait des troupes américaines, l’Irak sombre dans la guerre civile, et le bilan des victimes a grimpé à des niveaux record avoisinant ceux atteints durant l’occupation américaine. En Syrie, le gouvernement Obama s’est vu contraint de renoncer au recours direct à la force militaire américaine face à une écrasante opposition populaire tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, et qui était motivée par l’énorme hostilité à l’égard des précédentes guerres menées sur la base de mensonges dans l’intérêt de l’oligarchie financière.
Bien que la crise soit venue contrecarrer le calendrier de Washington pour la guerre en Syrie, elle rend, en dernière analyse, des conflagrations encore plus catastrophiques non pas moins, mais plus vraisemblables. Cette menace doit être combattue par la construction d’un nouveau mouvement de masse anti-guerre basé sur la classe ouvrière et dirigé contre le système de profit capitaliste qui est la source de la guerre et du militarisme.
Bill Van Auken
Article original, WSWS, paru le 31 octobre 2013