Émission de radio L'Autre Monde

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mercredi 29 août 2012

L'Autre Monde 29 août 2012 : Élections Québec 2012 et la Démocratie Contractuelle - Invité spécial Pierre JC Allard



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L'Autre Monde 29 août 2012 : Élections Québec 2012 et la Démocratie Contractuelle - Invité spécial Pierre JC Allard
 
Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L'Autre Monde 29 août 2012

120 min / Radio de l'UQAM, CHOQ FM
Nombre d'émission: 216

Animateur(trice) : François Marginean
Réalisateur(trice) : François Marginean

Archives d'émission
 

Au programme cette semaine: 

Nous recevons pour cette émission spéciale sur les élections au Québec un invité pour nous parler d'une autre voie possible pour restaurer la véritable signification de démocratie et de représentants du Peuple que devraient être les politiciens. C'est en prenant les choses en main que nous sortirons de ce marasme politique et de ce faux choix qu'on nous présente. On nous parle de démocratie alors que presque rien en subsiste lorsqu'on comprend réellement les ficelles du pouvoir et des mécanismes de préservation de l'ordre établi. C'est pourquoi il devient si impératif de découvrir de nouvelles avenues pour changer de paradigme politique et rendre au Peuple son pouvoir sur sa destinée. 
Le temps de la Démocratie Contractuelle et des représentants indépendants est peut-être venu, à vous d'en juger... et d'agir!
Les étudiants ont le pouvoir de créer bien des surprises lors de ces prochaines élections, sauront-ils s'en servir? 
Ne manquez pas cette entrevue qui ne manquera pas d'attirer votre attention et qui apporte des solutions bien réalistes à ce système gangrené complètement parasité. 

C'est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l'émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l'Université du Québec à Montréal ! 

 


***Hyperliens vers les sources des informations discutées sur l'émission d'aujourd'hui: 

Pour plus d'information, voir le site Nouvelle Société
 

6 Démocratie contractuelle

600 Manifeste du Mouvement pour la Démocratie Contractuelle
601 Une démocratie à bâtir
602 Le test de la démocratie 
603Une démocratie en tutelle
604 Démocratie contractuelle
605 La binominale à deux tours
606 L'information électorale
607  Les partis politiques
608 Le pouvoir exécutif
609 L'Assemblée législative 
610 Les porte-parole
611 Les Grands Électeurs
612 Les Conseillers
613 Sondages et référendums 
614 Le service après vote 
615 Le choix du Chef de l'État
616 Démocratie régionalisation 
617 Le droit à la dissidence
618 L'État et l'individu
619 Enquête Sondagem 1996
620 Mémoire aux Etats généraux sur la réforme des institutions démocratiques

DEMOCRATIE CONTRACTUELLE

DC

LE POUVOIR DE CHANGER LES CHOSES


LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE
Rien, dans notre système politique actuel, n'oblige un politicien à remplir ses promesses. Un politicien peut dire n'importe quoi avant et faire n'importe quoi après une élection. Ce qui a été dit n'a pas valeur de contrat. Est-ce bien ce qu'on a en tête quand on parle de démocratie: un mandat en blanc pour faire n'importe quoi ? Non, bien sûr, n'est-ce pas ? Eh bien vous avez tort ! La réponse est &laqno;oui ». Dans une démocratie représentative, le gouvernement élu peut faire n'importe quoi.
UNE DÉMOCRATIE CONTRÔLÉE

Les députés ne font pas ce que les électeurs voudraient qu'ils fassent, mais ce que leur parti leur dit de faire. Ce n'est pas un abus de confiance, ni de la fausse représentation, c'est la règle actuelle du jeu. Un député doit voter selon la ligne de son parti, sans quoi il en est exclu; ce qui signifie qu'il ne sera sans doute pas réélu.

VERS LA DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE

Dans la DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE les rôles des partis, de leurs chefs et des députés sont différents. L'élection est un contrat accordé par la population à un parti pour qu'il applique son programme. Les députés sont ceux qui surveillent l'application du contrat. La démocratie contractuelle est un effort ultime pour redonner à la politique une image d'honnêteté, d'efficacité et de démocratie réelle. Pour ce faire il faudrait :

  • Que soit élu, dans chaque circonscription électorale, dès la prochaine élection générale, un député INDÉPENDANT qui ne sera au service d'aucun parti, mais qui se sera donné pour seule mission de représenter ses électeurs ;
     
  • Que ces députés indépendants, majoritaires à l'Assemblée nationale, s'engagent à voter un amendement à la loi électorale distinguant pour l'avenir, comme aux États Unis, le pouvoir législatif (les députés) du pouvoir exécutif (le gouvernement), imposant à ce dernier l'obligation stricte de réaliser le programme sur la foi duquel il aura été élu ;
     
  • Que, par la suite, l'Assemblée nationale décrète la tenue d'une élection générale pour désigner le futur Premier Ministre et son équipe (le gouvernement) au suffrage universel à deux tours, comme le Président l'est en France ;
     
  • Que le Premier Ministre élu et son équipe gouvernent le Québec sous le contrôle vigilant de l'Assemblée nationale souveraine, laquelle pourra les révoquer s'ils ne respectent pas leurs promesses.
Au lieu de voter sur des promesses qui ne seront pas tenues, on votera pour des partis qui prendront l'engagement contractuel d'accomplir leur programme.

Au lieu de députés qui représentent des partis, nous élirons des députés indépendants qui représenteront leurs électeurs, et dont le mandat sera de vérifier si le Premier Ministre élu et son équipe (le gouvernement) respectent bien leur programme.

 

samedi 11 août 2012

Documentaire : La guerre secrète contre l’indépendance du Québec



La guerre secrète contre l’indépendance du Québec



De 1963 à 1974, la GRC a mené une lutte implacable contre le mouvement indépendantiste au Québec. Manipulations, provocations, cambriolages, incendies criminels, conspirations, voilà quelques-uns des méfaits les plus célèbres de la GRC durant cette guerre secrète.

En 1970, après l'assassinat du ministre fédéral Pierre Laporte, la section antiterroriste de la police de Montréal recrute la séduisante Carole Devault pour qu'elle infiltre le FLQ et découvre où James Richard Cross est séquestré. Pour prouver sa crédibilité au sein du groupe, la jeune femme n'hésite pas à organiser un hold-up. Mais ses activités ne cesseront pas avec la fin de la crise d'Octobre. Elle mettra sur pied de fausses cellules du FLQ et commettra avec des complices une série d'actes terroristes. La police réussira ainsi à maintenir de façon artificielle un climat de peur et d'insécurité au sein de population et à ralentir le mouvement indépendantiste .

En 1972, voyant que le Parti québécois regagne en popularité, la GRC met en place, avec l'aide de la CIA, l'opération Ham pour voler la liste des 60 000 membres du parti. Pas moins de 44 policiers seront affectés à cette mission extraordinaire et totalement illégale.
Dans la nuit du 26 juillet 1974, survient le premier attentat terroriste depuis plus d'un an et demi. La cible est la maison de l'héritière de supermarchés Steinberg. La police découvre que l'auteur de l'attentat est un agent de la GRC, Robert Samson, qui travaillait pour l'escouade antiterroriste. Lors de son procès, l'homme révèle que cet acte terroriste n'était pas le seul. Ses aveux vont déclencher les commissions d'enquête Keable et McDonald sur les services secrets canadiens. On constatera que la GRC avait régulièrement recours à des méthodes illégales pour arriver à leur fin.

Le 7 mai 1992, le public apprend avec stupéfaction qu'entre 1974 et 1977, Claude Morin, ministre aux affaires intergouverneme ntale, père de l'étapisme et surtout proche allié de René Lévesque, a été un agent payé par la GRC. Sous les noms de code de « Q-1 » et « French Minuet », il a reçu plus de 12 000$ de la GRC.